Sourate Al Masad : les circonstances de sa révélation…,
Révélée à la Mecque à l’aube de l’islam, Sourate Al Masad, selon les savants religieux, fut révélée juste après sourate al Fatiha, en réponse à Abou Lahab ainsi qu’à sa femme qui avaient un comportement des plus exécrables visant le Messager de dieu (paix et bénédiction de Dieu soient sur lui). Abu Lahab (son vrai nom étant Abd al-Uzza ibn Abd al-Muttalib), est l’oncle paternel du Prophète, surnommé par son neveu Abou Al Jahl (l’ignorant) et par Allah dans les versets de la sourate 111, Abou Lahab qui signifie « le père de la flamme ».
À chaque fois que l’Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu soient sur lui) se rendait pour accomplir sa mission et transmettre le message divin, l’homme employait tous les moyens pour empêcher les gens d’écouter le Prophète.
D’après Ibn ‘Abbâs (que Dieu l’agrée) : « Allah avait ordonné au Prophète de commencer par transmettre son message à ses proches comme c’est indiqué dans le verset 214 de sourate Les Poètes {et avertis les gens qui te sont les plus proches}, Mohamed (paix et bénédiction de Dieu soient sur lui) escalada le mont Assafa et commença à appeler « Hé! les Banû untel! Hé! les Banû ‘Adiyy ! Hé! les Banû Fihr! Hé les Banû ‘Abd Manâf! Hé! les Banû ‘Abd Al-Muttalib. »
Quand ils étaient tous réunis, le Prophète leur a dit : « Eh bien ! Si je vous annonçais qu’il se trouve au pied de cette montagne des cavaliers qui veulent vous attaquer, me croiriez-vous ? ». « Certainement oui, répondirent-ils. Car tu ne nous as jamais menti auparavant ». « Eh bien! reprit-il, je vous avertis que vous êtes menacés d’un châtiment terrible ». « Que tu périsses!, s’écria Abou Lahab, est-ce pour cela que tu nous as rassemblé? ».
C’est alors que fut révélé le premier verset de la sourate Al Masad (111.1: {Que périssent les deux mains de Abou Lahab et que lui même périsse}, rapporté par Mouslim n°307.
Phonétique….,
Bismi Allāhi Ar-Raĥmāni Ar-Raĥīmi
1 Tabbat yadā abî lahabin Watab’ba
2 Mā aghná anhou mālouhou wamā kasaba
3 Sayaşlá nārāan dzhāta lahabin
4 Wa amra’atouhou hammālata al-hatabi
5 Fī djīdihā habloun mim masadin
Traduction…,
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1 Que périssent les deux mains d’Abu-Lahab et que lui-même périsse.
2 Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis.
3 Il sera brûlé dans le Feu plein de flammes,
4 de même sa femme, la porteuse de bois.
5 à son cou, une corde de fibres.
Oustaz Soumahoro Aboubacar, journaliste IslamInfo