Alors même que l’expertise médicale approfondie, tant attendue par ses proches, a confirmé hier que Tariq Ramadan souffre bien d’une sclérose en plaques depuis plusieurs années, mais qu’elle n’est en rien incompatible avec son maintien en détention, l’on apprend également via différents médias, dont notamment Libération et Europe 1, que la ligne de défense de l’islamologue suisse connaîtrait un sérieux infléchissement.
En effet, après avoir nié fermement toute relation à caractère sexuel avec ses trois présumées victimes françaises qui l’accusent de viol, Tariq Ramadan, placé en détention provisoire depuis le 2 février dernier, reconnaîtrait finalement avoir entretenu une « relation » avec la dénommée Marie, la dernière en date à avoir porté plainte contre lui en France.
De nouveaux éléments versés au dossier seraient à l’origine de ce changement important dans sa stratégie de défense, comme l’a rapporté France info, ce jeudi 19 avril, en citant des sources proches du dossier.
En revanche, il réfuterait toujours toute relation avec les deux premières plaignantes, Henda Ayari et celle qui se fait appeler « Christelle ».
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