Magbè Sangaré est une femme âgée de 40 ans. Quand elle avait 20 ans, elle fut mariée à Adam Ouattara, un homme qu’elle a rencontré par le bien d’Amadou, un homme qui l’admirait. Après quelques années de mariage, le désir ardent d’être père a poussé Adam à prendre des décisions. Ces décisions ont conduit à la perte de ce dernier. C’est ce qu’elle nous raconte dans les lignes qui suivent.
Avec sa famille, les démarches ont été faites. Cela a conduit à notre union un jeudi. Après notre mariage, nous avons aménagé ensemble et ainsi commencé la vie de mari et femme proprement dit. Je l’avoue que comme tout couple, nous avons eu des hauts et des bas, cependant cela ne nous a pas empêché d’être heureux. Nous faisions de notre mieux pour être heureux. Je remplissais mes devoirs de couple convenablement à telle enseigne qu’Adam ne cessait jamais de remercier mon père pour mon éducation.
J’étais une bonne femme comme il avait l’habitude de le dire, mais un problème nous fatiguait. Trois années après notre mariage, je n’arrivais toujours pas à tomber enceinte. Pourtant Adam voulait à tout prix être père. Alors, nous avons eu recours à plusieurs remèdes. C’était sans résultat.
Nous avons continué ainsi pendant 4 ans et nous n’avions toujours pas de résultats. Cet état de fait a poussé Adam à changer complètement. Cet homme n’était plus l’homme que j’avais épousé. On a tendance à dire qu’on ne connait jamais l’être humain. Cette phrase s’appliquait convenablement à mon cas. Mon Adam que j’avais tant aimé était devenu un autre homme.
Il m’insultait, ne mangeait plus mes repas. Il rentrait même tardivement. Il ne me respectait plus comme auparavant et me traitait de garçon. Je ne disais absolument rien. Je me disais que c’était mon épreuve. Je me disais que je devais supporter car demain serait meilleur, mais j’avais tort. Entre temps je continuais à chercher des remèdes pour devenir mère.
Je voulais faire de mon mieux pour réaliser le rêve de mon mari, pour retrouver l’homme que j’aimais. Un jour, j’avais décidé de prendre soin de moi en m’offrant une sortie. J’ai décidé de me rendre à Bassam pour profiter de la mer. Sur la plage, il y avait une image qui m’a attristé.
A suivre….
Binta Noura,islaminfo