Des hommes armés ont lancé ce jeudi une attaque contre un centre d’entraînement des services de renseignement dans la capitale afghane. Un raid qui n’a pour l’heure pas été revendiqué.
L’assaut du jeudi 16 août, qui n’a pas été revendiqué à ce stade, intervient au terme d’une semaine déjà sanglante pour l’Afghanistan.
« Des affrontements sont en cours. La zone est bouclée par les forces de sécurité », a déclaré le porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai.
« Les assaillants sont montés dans un immeuble haut et ils échangent des tirs avec les forces de sécurité afghanes », a déclaré un responsable, ajoutant que des maisons appartenant à des civils se trouvaient à proximité.
Des images filmées en direct par la télévision privée Tolonews montraient des rues vides dans lesquelles des tirs d’armes automatiques résonnaient. Des véhicules militaires patrouillaient dans la zone, que survolait un hélicoptère.
Journées sanglantes
Des commandos de l’armée ont été déployés pour mettre un terme à l’assaut contre un centre d’entraînement du NDS (Direction nationale de la sécurité), les services de renseignement afghans, selon un cadre sécuritaire.
L’attaque s’est produite moins de 24 heures après un attentat-suicide contre une école d’un quartier chiite de Kaboul, revendiqué jeudi par le groupe Etat islamique via Amaq, son canal de propagande.
RFI avec AFP