Plus de 700 personnes ont été blessées, pour la plupart légèrement, à la suite du séisme qui a frappé, dimanche 25 novembre au soir, l’ouest de l’Iran sans causer de dégâts majeurs.
« Le dernier chiffre des blessés s’établit à 716 », selon le Service national d’urgence. Seuls 33 blessés restaient hospitalisés en milieu de matinée, a précisé la télévision. L’épicentre du séisme a été localisé dans la province de Kermanshah, près de la frontière avec l’Irak. Les autorités n’ont fait état d’aucun mort en Iran.
Plus tôt, un responsable du Croissant-Rouge iranien, Morteza Salimi, avait indiqué que la plupart des blessés l’avaient été dans un mouvement de panique ayant suivi la première secousse tellurique.
Dégâts matériels mineurs
Sur le plan matériel, le séisme, dont l’épicentre était assez profond, n’a occasionné que des dégâts mineurs, selon les médias iraniens. La télévision s’est limitée à montrer des images de fissures à l’intérieur d’habitations.
Selon l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, la secousse initiale, d’une magnitude de 6,4 a été suivie de sept répliques dans l’heure qui a suivi, dont la plus forte de magnitude 5.2.
Zone sismique
En novembre 2017, un séisme de magnitude 7,3 survenu dans la même zone avait fait 620 morts et plus de 12 000 blessés en Iran ainsi que huit morts en Irak. Situé à cheval sur plusieurs plaques tectoniques, l’Iran est une zone de forte activité sismique et plusieurs grands tremblements de terre récents y restent ancrés dans la mémoire collective.
En décembre 2003, un séisme avait anéanti la ville historique de Bam, dans la province de Kerman (sud-est), faisant au moins 31 000 morts. En juin 1990, un tremblement de terre d’une magnitude de 7,4 avait fait 40 000 morts, plus de 300 000 blessés et 500 000 sans-abri dans le nord du pays.
(avec AFP)