C’est l’histoire poignante d’une petite syrienne, Maya Merhi, atteinte d’une malformation congénitale et née sans jambes, dont le triste sort, subi aussi par son père Mohammad, a ému le monde entier.
Filmée dans un camp de réfugiés avec ses prothèses de fortune, faites de bric et de broc, et surtout de boîtes de conserve, la petite fille se traînait au sol, sans jamais se plaindre, et toujours en soutenant son papa.
Bouleversées, les équipes du Croissant-Rouge turc ont volé à sa rescousse, prenant sous leur aile la fillette et son père, né lui aussi sans jambes.
Evacués de Syrie par les autorités turques, sensibles à leur détresse, ils ont été conduits à Istanbul, dans un dispensaire spécialisé, afin d’y recevoir des soins appropriés. Cinq mois plus tard, la brave petite fille de 8 ans sourit de nouveau à la vie. c’est debout, sur ses jambes artificielles, qu’elle est retournée en Syrie.
« J’étais tellement heureux de la voir marcher ! », s’exclame son père. Originaire d’Alep, ce jeune papa affectueux, éprouvé par la guerre, n’est pas encore stable sur ses prothèses.Après cinq mois d’efforts intenses pour apprendre à marcher, la petite Maya a retrouvé l’insouciance de l’enfance, pour le plus grand bonheur de son courageux papa.