UNIVERSITE NANGUI ABROBOUA ABOBO-ADJAME / 1ERE EDITION DE HIJAB DAY : AMBEF-CI célèbre la journée mondiale du voile

La journée mondiale du voile a été initiée par Nazma Khan et célébrée pour la première fois le 1er février 2013 à New-York. Depuis lors, cette journée est commémorée dans le monde entier. En Côte d’Ivoire, c’est la première fois qu’elle est célébrée officiellement. C’est dans ce cadre que l’Association Musulmane pour le Bien-être familial en Côte d’Ivoire (AMBEF-CI), a organisé une cérémonie dédiée à cette célébration. C’était au sein de l’Amphi F sis à l’université Nangui Abroboua d’Abobo- Adjamé.

« Aujourd’hui, dans plusieurs pays, les femmes portant le hijab subissent des violences psychologiques, physiques et même à travers des lois » déclare Khady Cissé, présidente de l’association. Ainsi à travers cette célébration, elle envisage de : promouvoir le voile islamique à travers des actions de sensibilisation sur le droit des musulmanes à se vêtir comme elles le souhaitent, et à être respectées dans leurs choix. C’est pourquoi cette journée s’est déroulée autour d’une conférence sur le thème ‘’le voile islamique’’ et un panel sur ‘’ réussir sa carrière académique et professionnelle avec le voile’’. El Hadj Diabaté Fousseni, conférencier du jour, a révélé l’importance du voile. Selon lui, la question du voile en Islam, n’est pas la production intellectuelle des individus. En effet, le voile était bien présent dans les cultures antérieures et il était porté pour deux raisons : soit par effet de mode soit pour manifester sa pudeur. Aussi, a-t-il ajouté que le voile est un élément de la révélation coranique et divine d’adoration. Donc ce n’est pas un effet de mode. En outre, selon lui, la meilleure de toutes les femmes c’est celle qui aura porté le voile par amour pour Allah. C’est pourquoi, il a invité les femmes à connaître les raisons pour lesquelles elles se voilent. Car si elles le font pour l’amour de Dieu, elles ne seront saisies d’aucun doute. Par ailleurs, il a exhorté les femmes à être des modèles en ayant de bons comportements car elles représentent des ambassadrices de l’Islam. Yakema Kouyaté, première paneliste du jour a invité les filles à prôner l’excellence dans ce qu’elles font. En effet, pour elle, Le fait de porter le voile dans une société laïque impose certaines conditions qui ne sont pas toujours en leur faveur. Par exemple, le voile dans les lycées et collèges, est stigmatisé. Ainsi à travers l’excellence, les jeunes filles arriveront à mettre la différence entre elles et les autres comme elle le dit : « en plus d’un statut de femme voilée, nous devons être les plus excellentes ». Aussi a-t-elle exhorté les filles à avoir un comportement exemplaire en plus de porter le voile. Asta Sidibé, deuxième paneliste, quant à elle, a expliqué à l’assemblée son expérience avec le voile. Selon elle, le voile lui a ouvert la porte de l’emploi. Cette cérémonie a enregistré des animations telles que la poésie, la manière d’attacher un voile. Des cadeaux tels que des voiles, des bonnets, des livres ont été remis aux jeunes filles en guise de souvenir.

Binta Noura

La journée mondiale du voile a été initiée par Nazma Khan et célébrée pour la première fois le 1er février 2013 à New-York. Depuis lors, cette journée est commémorée dans le monde entier. En Côte d’Ivoire, c’est la première fois qu’elle est célébrée officiellement. C’est dans ce cadre que l’Association Musulmane pour le Bien-être familial en Côte d’Ivoire (AMBEF-CI), a organisé une cérémonie dédiée à cette célébration. C’était au sein de l’Amphi F sis à l’université Nangui Abroboua d’Abobo- Adjamé.

« Aujourd’hui, dans plusieurs pays, les femmes portant le hijab subissent des violences psychologiques, physiques et même à travers des lois » déclare Khady Cissé, présidente de l’association. Ainsi à travers cette célébration, elle envisage de : promouvoir le voile islamique à travers des actions de sensibilisation sur le droit des musulmanes à se vêtir comme elles le souhaitent, et à être respectées dans leurs choix. C’est pourquoi cette journée s’est déroulée autour d’une conférence sur le thème ‘’le voile islamique’’ et un panel sur ‘’ réussir sa carrière académique et professionnelle avec le voile’’. El Hadj Diabaté Fousseni, conférencier du jour, a révélé l’importance du voile. Selon lui, la question du voile en Islam, n’est pas la production intellectuelle des individus. En effet, le voile était bien présent dans les cultures antérieures et il était porté pour deux raisons : soit par effet de mode soit pour manifester sa pudeur. Aussi, a-t-il ajouté que le voile est un élément de la révélation coranique et divine d’adoration. Donc ce n’est pas un effet de mode. En outre, selon lui, la meilleure de toutes les femmes c’est celle qui aura porté le voile par amour pour Allah. C’est pourquoi, il a invité les femmes à connaître les raisons pour lesquelles elles se voilent. Car si elles le font pour l’amour de Dieu, elles ne seront saisies d’aucun doute. Par ailleurs, il a exhorté les femmes à être des modèles en ayant de bons comportements car elles représentent des ambassadrices de l’Islam. Yakema Kouyaté, première paneliste du jour a invité les filles à prôner l’excellence dans ce qu’elles font. En effet, pour elle, Le fait de porter le voile dans une société laïque impose certaines conditions qui ne sont pas toujours en leur faveur. Par exemple, le voile dans les lycées et collèges, est stigmatisé. Ainsi à travers l’excellence, les jeunes filles arriveront à mettre la différence entre elles et les autres comme elle le dit : « en plus d’un statut de femme voilée, nous devons être les plus excellentes ». Aussi a-t-elle exhorté les filles à avoir un comportement exemplaire en plus de porter le voile. Asta Sidibé, deuxième paneliste, quant à elle, a expliqué à l’assemblée son expérience avec le voile. Selon elle, le voile lui a ouvert la porte de l’emploi. Cette cérémonie a enregistré des animations telles que la poésie, la manière d’attacher un voile. Des cadeaux tels que des voiles, des bonnets, des livres ont été remis aux jeunes filles en guise de souvenir.

Binta Noura