Née en 1991 à Addis-Abeba, Rediet Abebe est titulaire d’un Master en informatique de l’université Cornell, d’un Master en mathématiques appliquées de l’université Harvard, Master en informatique de Cambridge et d’un BA en mathématiques de l’université Harvard. Elle est aussi diplômée du programme national éthiopien.
Ses recherches, effectuées dans les universités de Cornell, Harvard et Cambridge, se penchent notamment sur l’application de l’intelligence artificielle dans la réduction des inégalités.
Son travail se situe généralement dans les domaines de l’IA et des algorithmes, en mettant l’accent sur l’équité et les préoccupations sociales. Plus précisément, elle conçoit et analyse des techniques algorithmiques, d’optimisation discrète, basées sur le réseau et de calcul pour améliorer l’accès aux opportunités pour les communautés historiquement défavorisées. Dans le cadre de cette mission de recherche, elle cofondé et co-organisé Mechanism Design for Social Good (MD4SG), une initiative de recherche interdisciplinaire et multi-institutionnelle et une série d’ateliers.
Sa recherche s’appuie sur des collaborations avec des chercheurs dans des disciplines connexes et des experts du domaine de diverses organisations gouvernementales et non gouvernementales. Au cours de l’année 2019, elle a siégé au Comité consultatif des NIH au sein du Director Working Group on AI.
Rediet Abebe a récemment été sélectionnée comme membre de la Harvard Society of Fellows, un programme de bourses de trois ans offert chaque année à une poignée de personnes qui en sont aux premiers stades de leur carrière. Elle est le cinquième informaticien à être sélectionné dans l’histoire du programme, qui a été fondé en 1933. Rediet Abebe a déclaré qu’elle envisageait d’être professeur dans un institut de recherche.
En 2017, elle a fondé Black in AI, une organisation à but non lucratif œuvrant pour améliorer la diversité dans le domaine de l’Intelligence artificielle. En outre, Rediet Abebe a été sélectionnée parmi les 35 innovateurs de moins de 35 ans par la MIT Technology Review et parmi les 50 personnalités à surveiller selon Bloomberg.