VOICI UNE PROPOSITION POUR PARFAIRE l’ORGANISATION DU HADJ

C’est fait. Ça y a est. Tout le monde est content. Depuis toujours les musulmans voulaient ajou- ter au nom du Président Alassane OUATTARA, le mot “EL HADJ’’.

Contrairement à ce qu’on dit souvent, El Hadj ne veut pas dir

e étranger. En Arabe, étranger c’est “ADJINABIE’’. El Hadj veut plus tôt dire “Invité de Dieu’’ .Voilà pourquoi celui qui ef- fectue le Hadj est admiré par les musulmans. Car il en vient, auréolé, de la bénédiction du Tout Puissant, du Tout Miséricordieux, Allah. Ce n’est donc pas par hasard que pour son pè- lerinage à la Mecque, le Président était accom- pagné du Guide Suprême de la communauté musulmane, le Cheick AHIMA, entouré de plu- sieurs Imams et érudits de notre communauté. Le Président a pu ainsi effectuer son pèlerinage dans de très bonnes conditions spirituelles et matérielles en étant l’invité spécial du Roi de l’Arabie Saoudite, Gardien des lieux saints de l’Islam.Il a pu se rendre compte aussi de l’immense tra- vail abattu pour encadrer plus six mille pèlerins de ses concitoyens grâce au travail du Cosim, du Commissariat du Hadj, de l’Ambassadeur et du Consul Général de notre pays en Arabie Saoudite. Comme quoi, l’organisation du Hadj fait aussi partie des préoccupations du Chef de l’Etat. Et à juste titre. Car El Hadj Alassane OUATTARA, mieux que quiconque et à la place où il se trouve, sait l’attachement de mil- lions de ses concitoyens à la bonne organisation du pèlerinage à la Mecque. Car chaque année, et il en sera ainsi, jusqu’à la fin des temps, des milliers d’ivoiriens iront à la Mecque. Cela exige une logistiqueadministrative, technique et financière appropriée.

Sans nul doute, ce séjour en terres saintes en compagnie des érudits, des Imams, et des res- ponsables du Commissariat au Hadj, le Prési- dent a eu c

ertainement plus de temps pour s’imprégner de la complexité de l’organisation du Hadj. Et c’est certainement pourquoi il a de- mandé et obtenu des autorités saoudiennes l’ob-

tention du principe de l’augmentation du contingent des pèlerins ivoiriens. Mais au plan national, El Hadj Alassane OUATTARA sait certainement que l’organisation financière du Hadj, reste un casse-tête pour les finances pu- bliques et

pour l’épargne des pèlerins. Il faudra tôt ou tard y trouver une solution durable et pé- renne. Dans cette perspective et à l’instar de certains pays, les musulmans mettent en place une caisse d’épargne pèlerinage qui aboutit le plus souvent à une Banque Islamique avec tous les produits classiques d’une banque.

Ici aussi la réflexion est menée depuis quelques années. Le Cosim et le Cheick AHIMA sont conscients qu’il faut faire quelque chose dans

ce sens. Le CHAMCI, le Club des Hommes d’Affaires Musulmans et son partenaire TAM- WEEL, filiale de la Banque Islamique du Dé- veloppement, travaillent à la concrétisation d’un projet qui prend en compte les préoccupa- tions des uns et des autres. Mais ce projet ne peut aboutir sans l’appui nécessaire et décisif des autorités politiques et administratives. Et en premier lieu celui du Chef de l’Etat. D’autant plus que le projet d’épargne-pèlerinage rentre dans le processus bancaire et d’inclusion finan- cière de notre pays. Un pays sans épargne orga- nisée et solide est un comme un moteur sans huile.

En somme, par l’organisation financière du Hadj à travers une institution de collecte et de gestion des ressources induites (1), la commu- nauté musulmane apportera un appui décisif à la construction d’une économie émergente au bénéfice de tous les ivoiriens et ivoiriennes, sans distinction aucune.

A la semaine prochaine In cha Allah

(1)
puisent dans leur épargne près de trente mil- liards pour pouvoir effectuer le Hadj à la Mecque.

Plus de six mille (6000) musulmans

EL HADJ ALASSANE OUATTARA REND HOMMAGE AU CHEICK AHIMA

Tout le monde l’aura noté. Le Président de la République El Hadj Alassane OUAT- TARA a rendu un vibrant hommage au COSIM et au Cheick AHIMA pour le tra- vail abattu aux cotés des pèlerins ivoiriens. Pour le Cheick AHIMA, c’est une vérita- ble consécration et c’est tout mérité. Et pour le Président de la République, c’est le signe de la reconnaissance de l’excellence comme il aime tant le démontrer en toutes occasions. Pour la communauté musul- mane, c’est le signe que nos imams sont respectés au plus haut sommet de répu- blique et de la nation.

Cette collaboration responsable entre le politique et le spirituel est un facteur de stabilité, de paix, de sécurité et de dévelop- pement harmonieux. Le Présidentde la République a fait beaucoup pour les toutes les religions confondues. La communauté musulmane est très fière de tout ce que le Président Alassane OUATTARA entre- prend au bénéfice de toutes les communau- tés religieuses de Côte d’Ivoire. Car, le musulman doit être reconnaissant, géné- reux et juste quel que soit le poste qu’il oc- cupe.

Voilà ce qui fonde certainement les pro- fondes relations de confiance entre le Pré- sident Alassane OUATTRA et le Cheick AHIMA.

Pour la communauté musulmane et pour la Cote d’Ivoire, c’est le gage de la conso- lidation d’un environnement spirituel où le vivre ensemble est souhaité est vécu au quotidien.

Pour la Côte d’Ivoire entière, quand le spi- rituel inspire les hommes politiques, les convergences de vue deviennent possibles avec au bout la tolérance, la reconnais- sance du mérite et le désir impérieux du vivre ensemble et du bonheur partagé. Tout ce que les ivoiriens et les ivoiriennes re- cherchent aujourd’hui et rechercheront de- main et toujours.