Yopougon-MACA/Cérémonie de remise dons

Ong Secour médicale a fait un important don d’une valeur de 1.000.000 aux détenus de la prison civile

Comme les années antérieurs, l’Ong Secour médicale a procédé à la remise des dons aux prisonniers de la Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan. Cette cérémonie a eu lieu le mercredi 19 avril 2023, à la MACA.

Créée le 25 octobre 1992, l’Ong Secour Médical a pour vocation d’apporter des soutiens médicaux aux couches défavorisées de la société. Comme dans ses actions habituelles, l’Ong Secour Médical a une fois encore fait parler son cœur en apportant son assistance aux détenus de la Maison d’arrêt et de corrections d’Abidjan. L’objectif était de sensibiliser comment accueillir les malades dans les hôpitaux et avoir un comportement exemplaire vis-à-vis des patients que nous recevons. Ensuite avoir une certaine formation relative au culte musulman, parce que l’on estime que quelque soit le type de religion, celui qui maitrise la connaissance de sa religion est à mesure d’avoir de l’empathie face à celui qui souffre.

Lorsque nous avons évolué de 1992 à 1999, nous nous sommes rendu compte que nous ne pourrons pas atteindre notre objectif en restant une simple association, nous avons donc adressé un courrier au ministère de l’Intérieure après un congrès extraordinaire en juillet 2000 pour nous muer en organisation non gouvernemental dite (ong). C’est ce qui nous a permis d’avoir des activités plus élaborées. Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à la MACA pour essayer de nous occuper de toute la communauté étant attendu qu’il y avait des problèmes de santé qui existe d’ailleurs partout. Il a donc fallu que nous apportions notre assistance aux détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan. Ensuite nous avons également pour objet d’apporter une assistance médicale et sociale aux couches défavorisées et déshéritées où qu’elles soient, a dit Dr Abass Keïta, président de L’OONG. Il a ensuite fait savoir que lors de la crise en 2002, ils se sont rendus à Yamoussoukro où il y avait beaucoup de déplacés pour leur apporter des dons de vivres et des médicaments. Et chaque fois qu’ils apprennent qu’il y a une épidémie dans une zone, ils s’y rendent pour apporter leur contribution. C’est ainsi que dans le cas de la société civile, ils ont pris une grande part à l’activité de lutte contre l’épidémie de la Covid 19 en collaboration avec la Fédération nationale des organisations de santé en Côte d’Ivoire sous financement de la Banque mondiale.

« Depuis 2005, nous avons eu plusieurs types d’activité dans le sens d’apporter un appui au personnel technique de l’intérieur de la MACA, qui a une charge de travail très élevée. En venant nous associer à eux, cela leur permettra de consacrer plus de temps à chaque patient, et d’avoir une meilleure qualité de soin. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi la MACA » a-t-il ajouté et de renchérir : « Lorsque le VIH faisait beaucoup de victimes dans le pays, nous avons envoyé sur place  un conseillé VIH, qui venait 4 fois par semaine et qui sensibilisait. Ainsi, on avait un registre qui nous permettait de faire un suivi, et à la fin de chaque année, de faire un rapport annuelle ».

Quand au régisseur adjoint de la prison civile, il a montré sa satisfaction en ces termes : « Je voudrais dire merci aux donateurs au nom du régisseur  de la Maca et au nom du personnel. Et merci à tous ceux qui se sont déplacés pour venir faire ces dons, parce qu’il n’est pas donné à tout le monde de faire ce genre de geste pendant cette période aussi difficile. Que DIEU leur donne la force pour que cette aide se fasse chaque année ».

Notons que l’Ong Secour médical a apporté des dons de plusieurs natures, comme l’a fait savoir le président de ladite Ong Dr Abasse Keita. « Et aujourd’hui  nous avons souhaité apporter un petit plus à nos coreligionnaires. Pour la rupture du jeûne, on a pas pu venir tôt, nous avons donc décidé d’intervenir pour leur permettre de passer une bonne fête de ramadan. Nous avons donc immolé un bœuf pour que la viande puisse suffire en plus des 300 kg de riz, de l’huile, des tomates pâtes et des habits.

 

Soumahoro A.