Et une de plus ! Les condamnations pleuvent sur Eric Zemmour, le triste sire de la sinistre Tartufferie politico-médiatique à la française, au point qu’une question taraude les esprits lucides et encore libres : comment se fait-il qu’avec son palmarès judiciaire accablant, qui en disqualifierait beaucoup pour bien moins que ça, il puisse briguer le trône élyséen ?
La question se pose avec acuité, à l’heure où l’on apprend que ce dangereux trublion au sourire sardonique, qui a l’étoffe non pas d’un homme d’Etat mais plutôt d’un fossoyeur des valeurs républicaines (ou du moins ce qu’il en reste…), vient, ce lundi 17 janvier, d’être une fois encore reconnu coupable de provocation à la haine raciale par le tribunal correctionnel de Paris.
Comme à l’accoutumée, Zemmour a brillé par son absence dans le prétoire. Avec ou sans lui, le verdict de la justice, sans appel, est tombé : il a été condamné à 10 000 euros d’amende pour avoir qualifié sur CNews les migrants mineurs isolés de « voleurs », d’« assassins » et de « violeurs », le 29 septembre 2020.
Sans surprise, le poursuivi de justice fielleux qui ose prétendre à un grand destin national dans une République extraordinairement complaisante, et dont on se demande quels intérêts supérieurs il sert depuis tant d’années avec une aussi grande perfidie, va faire appel.
Une trentaine d’associations s’étaient constituées parties civiles, dont SOS-Racisme, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), ainsi qu’une vingtaine de conseils départementaux – les mineurs non accompagnés étant pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, gérée par les départements.
Nous vous invitons à lire ou relire nos deux récents entretiens des plus édifiants :