’Allah (psl) a dit : «Allah n’a pas fait descendre une maladie, sans faire descen- dre son remède.» (Al-Boukhari) Et d’Ousamah Ibn Sharik nous retenons ceci : « J’étais auprès du Prophète (psl) lorsque des bédouins arrivèrent et dirent : « Ô Messager d’Allah ! Devons-nous nous soigner ? » Il répondit : « Oui, ô ser- viteurs d’Allah, soignez-vous, car Allah n’a pas fait une maladie sans y donner un remède, à l’exception d’une seule. Qu’elle est-elle ? – La sénilité. » (Sahih Abou Daoud) Et sous une autre formulation : « Allah n’a pas fait descendre une maladie sans en faire descendre un remède, connu par certains et ignoré par d’autres. » (Ahmad) Ce qui nous fait dire que même la méde- cine traditionnelle est une science, si on
Quant aux incantations et autres, reférons nous à ce qui a été rapporté par Abou Khi- zamah. « Je dis, ô Messager d’Allah ! Les incantations que nous faisons, les re- mèdes que nous appliquons, et les moyens de protection que nous utilisons repoussent-ils quoi que ce soit de la pré- destination d’Allah ? » Il répondit : « Ils font partie de la prédestination d’Allah. » At-Tirmidhi, mais cette chaîne de trans- mission est qualifiée de faible par Al-Al- bani].
cherche du côté des chinois, leurs médi- caments les plus efficaces et sans effets secondaires proviennent de leur médecine traditionnelle.
maladie a un remède opposé qui en guérit. Le Prophète (psl) a lié la guérison à la compatibilité de la maladie avec le re- mède, cela est un degré supérieur à sa simple existence, car si le remède dépasse la maladie dans l’application ou la quan- tité prescrite, il la déplace vers une autre maladie. Le Coran, en rapportant les gué- risons miraculeuses de Jésus Christ, confirme que c’est Dieu qui guérit, par l’entremise de qui Il veut (3. La Famille d’Imran : 45-49 – Al-Imran). En vérité, tout guérisseur intercède auprès de Dieu, l’Omnipotent, qui, dans Sa coutume qui est immuable, fait passer Ses décrets par des voies naturelles (dont les différents moyens thérapeutiques). Ce principe de l’immuabilité de la coutume de Dieu est d’une importance capitale, voire vitale ; car si tel n’était pas le cas, tout serait aléa- toire et il n’y aurait aucune science. Oui, toute la création, dont celle de l’homme, obéit à ce principe et passe par des étapes incontournables.
tient à l’opacité qui l’entoure et qui fait qu’il est quasi impossible de distinguer les ‘’vrais’’ tradi-praticiens , des charla- tans ; chacun, avec sa science ; aucun consensus n’est possible ; et donc aucune institutionnalisation n’est possible ; ob- jectivement, elle ne peut donc qu’être to- lérée ; ainsi, les patients qui le désirent peuvent y recourir, mais à leurs risques et périls, car il n’y a aucune possibilité d’ex- pertise (ou de contre-expertise) en cas de faute. En vérité, la tendance actuelle de ‘’moderniser’’ la médecine traditionnelle ne conduit qu’à favoriser un certain ‘’exercice illégale de la médecine’’ et la vulgarisation de publicités tout aussi illé- gales que mensongères ; ainsi, elle gagne- rait à rester informelle et plus discrète, si elle veut survivre ! Que chaque patient choisisse donc sa médecine, en connais- sance de cause ; et qu’il sache, dans tous les cas, qu’il doit lui-même se mobiliser spirituellement, en se conformant aux principes coraniques, afin de conditionner favorablement l’évolution et le pronostic de sa maladie. Oui, c’est ainsi qu’il faut comprendre que le ‘’Coran est guérison pour les croyants’’ [(17. Le Voyage Noc- turne : 81-82 – Al-Isrâ’) (Voir aussi : 10. Jonas : 57-58 – Yûnus)].
Ces hadiths impliquent de confirmer l’existence des causes et conséquences, et de déclarer caduc l’avis de ceux qui les nient. On peut penser que sa parole « Toute maladie a son remède » est à consi- dérer de manière globale, et qu’elle com- prend également les maladies mortelles, et les maladies qu’aucun médecin ne peut soigner. Allah a fait des remèdes pour les soigner, mais Il les a cachés aux hommes et ne leur a pas donné le moyen d’y par- venir, car les créatures ne connaissent que ce qu’Allah leur fait connaître. Ainsi, le Prophète (psl) a lié la guérison à la rencontre du remède et de la maladie, car toute créature a un contraire, et toute
Conclusion:
C’est la foi qui guérit ; et là-dessus tous les ‘’Textes Sacrés’’ convergent et la mé- decine traditionnelle se base d’abord sur la foi ,mais si nous reconnaissons son im- portance il faut mettre à l’évidence, que la faiblesse de la médecine traditionnelle