Le samedi 21 juillet 2024, s’est tenue au sein de la mosquée FIRAD sis à Angré, cité les Arcades, une formation sur les orientations scolaires et universitaires des enfants. Elle a été organisée par le réseau des femmes leaders des 3A.
C’est autour d’un panel que cette rencontre s’est faite. Il avait pour thème : « les orientations scolaires et universitaires des enfants, quelles attitudes des parents face aux défis social, financier et spirituel ? ». Il avait pour objectif de donner les outils nécessaires aux parents à travers les informations utiles, afin de leur permettre d’aborder avec sérénité, cette étape importante de la vie des enfants qui est l’orientation et l’insertion socio-professionnelle. De ce fait, trois sous-thèmes intitulés respectivement « les mécanismes d’orientation scolaire et universitaire avec un accent sur les filières et les débouchés », « la préparation psychologique et financière des parents » et « comment s’y préparer et s’y prendre spirituellement » ont été développés.
Traitant du premier sous-thème, Hadja Traoré Sita, a indiqué que l’orientation est un acte pédagogique qui n’est pas spontané et qui est suivi au niveau de l’école. Selon elle, ce processus fait intervenir plusieurs acteurs que sont : les spécialistes de l’orientation qui mettent les enfants face aux filières, des séries et leurs débouchés ; la Direction de l’Orientation et des Bourses (DOB) qui met à la disposition des parents, des agents afin de faciliter leurs orientations ; les parents et leurs rêves ; et les enfants qui rêvent de s’affirmer. Ainsi, face à ces différentes situations, elle a indiqué que le ministère a mis en plus un dispositif d’affectation en sixième, le dispositif d’orientation des élèves de la classe de troisième qui vont en seconde. Cela est la charge des parents et doit tenir compte des moyennes de l’enfant. Toutefois, elle a mis en garde les parents sur la mauvaise orientation qui selon elle, est l’une des causes du décrochage en milieu scolaire.
Intervenant sur le deuxième sous-thème, Hadja Diaby Fatou a affirmé qu’il est important de connaître la personnalité de l’enfant, car l’orientation va aboutir à l’activité que l’enfant mènera dans sa vie professionnelle. Ainsi, au niveau des critères de personnalités, elle en a dégagé trois notamment, l’identité désirée qui désigne ce que les parents et la société désirent de l’enfant, l’identité engagée qui permet à l’enfant de bien réfléchir et de choisir dans l’environnement des parents avec les pédagogues pour construire son parcours et l’identité assignée. Selon elle, les parents doivent accompagner l’enfant, car celui-ci est influencé par son environnement. Au niveau de l’accompagnement financier, elle a proposé les épargnes et surtout l’achat de l’or qui acquiert de la valeur au fil des années.
Pour Imam Massamba Touré, pénaliste numéro 3, il n’y a qu’avec Dieu que la réussite est garantie. Donc « Si nous lui confions notre vie, notre activité, notre sécurité, nous sommes sûrs que notre visée sera obtenue. » a-t-il martelé. « Nos enfants, c’est aussi notre avenir et leur scolarité doit pouvoir être régie dans le cadre des exigences de la foi que nous portons. Quand les enfants doivent aller à l’école, il faut qu’ils sachent qui est leur Dieu. Qu’ils apprennent à l’adorer, à respecter Sa volonté, à recourir à lui » a-t-il ajouté. Selon lui, l’enfant a besoin de bénédiction et de protection.
Hadja Kady Dao, présidente de ladite organisation, n’a pas manqué de féliciter les intervenants pour la qualité de leur intervention.
Pour la secrétaire exécutive de l’organisation, Hadja Yakiema Diabaté Epouse Kouyaté, les parents ont tous intérêt à s’engager dans l’éducation de leurs enfants car le monde est un monde stratégique aujourd’hui et nous devons nous positionner de sorte qu’on soit à la table de décision. Ainsi selon elle, c’est ce qui revêt le caractère crucial de l’éducation.
Binta Noura