Depuis la venue du mois de décembre, moment de transition entre deux années, la derrière semaine de ce mois a toujours rimée avec la joie tant chez les chrétiens que chez certains musulmans. C’est également la période des excès (l’alcool et la débauche dans toutes ses formes). Le musulman peut-il participer aux festivités de fin d’année ? Voici les avis des 04
grandes écoles juridiques de l’Islam.
la sourate Al-Fatiha au ver- set 6 à7, Allah dit : « Guide-nous dans le droit chemin (l’Islam), 7. Le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ». Et la preuve par ce verset réside dans le fait qu’Allah a ordonné à Ses serviteurs de Lui demander dans toutes leurs prières la guidée au sentier de ceux sur lesquels Allah a comblés de Ses faveurs {parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les ver- tueux} [S4/V. Et qu’Il leur épargne et les éloigne du sentier de ceux qui ont encouru Sa colère et des égarés. La communauté ayant encouru le courroux sontles juifs, et celle de l’égarement sont les chrétiens. Comme le Prophète
encouru la colère [d’Allah], et les chrétiens sont les égarés » [At-Tir- midhi (2953), et al-Albaani l’a au- thentifié dans « Sahih al Jaami’ » (8202)]. Cela implique l’interdic- tion de suivre leur sentier, dont leurs fêtes.
autres qu’eux. Et leurs passions : c’est ce qui émane d’eux comme passions. Et le fait de les suivre dans ce qui leur est spécifique de leur religion et de leurs fêtes est un suivi de leurs passions. Et son équivalent est Sa parole : {Les Juifs et les Chrétiens ne seront ja-
du Livre [d’Allah] et de la Soun- nah. Et leur suivi dans certaines choses appartenant à leur religion et leurs fêtes est un suivi de ce qui
khamiss (23)]. Et [Allah] a dit : {Ceux qui n’assistent pas aux faux témoignages} [S25/V72]. Il a donc appelé leurs fêtes « faux té- moignage », et le fait d’y être pré- sent est d’en témoigner. Et Ahmad a certes statué textuellement sur le fait qu’il n’est pas permis d’as- sister aux fêtes des chrétiens et des juifs, et il argumenta en usant de ce verset comme cela viendra. Et l’argument contenu dans le verset
Selon Ibn Oumar, le Messager d’Allah a dit : « Quiconque imite un peuple en fait partie » Abou Dawoud (4031), authentifié par al-Albaani dans « Al-Irwaa’ » (1269). Ce hadith prouve l’inter- diction absolue de les imiter, et la célébration de leurs fêtes en fait partie. Car [leurs fêtes] sont de même nature que leurs œuvres qui sont de leur religion, ou elles sont un symbole de leur fausse reli- gion. Et selon Anas Ben Maalik, il dit : « Le Messager d’Allah arriva à Médine, et ils [les gens de Mé- dine] avaient deux jours durant lesquels ils jouaient, il dit alors : « Que sont ces deux jours ? » Ils di- rent alors : « Nous jouions durant [ces deux jours] à l’époque de la
Les preuves de la Sounnah
Jaahiliyya. Le
alors dit : « Certes, Allah vous les a chacun remplacés par meilleurs qu’eux : le jour d’al-Ad’ha et le jour d’al-Fitr » Abou Dawoud (1134), authentifié par al-Albaani dans « As-Sahiha » (2021). L’ar- gument est que les deux jours [ins- titués durant] la période de la Jaahiliyya n’ont pas été approuvés par le Messager d’ A llah, et il ne
Messager d’ Allah a
{Puis Nous t’avons mis sur la voie
mais satisfaits de
que tu suives leur religion. Dis :
de l’ Ordre [une religion claire parfaite]. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne sa- vent pas} [S45/18]. Il a donc in- formé qu’Il a placé Mouhammad (Saw) sur une voie qu’Il a ordon- née pour lui, et Il lui a ordonné de la suivre, et Il lui a défendu le suivi des passions de ceux qui ne savent pas, et entre certes dans cela quiconque contredit sa voie parmi les juifs et les chrétiens et
toi, jusqu’ à ce
les a pas non plus laissés jouer du- rant [ces deux jours] comme à leur habitude, mais il a plutôt dit : « Certes, Allah vous les a chacun remplacés par deux autres jours », et le remplacement d’une chose implique le délaissement de ce qui a été substitué car on ne peut ras- sembler entre le substitut et le
[dit par Shaykh al Islam dans « al iqtidaa’ » (488/1)]. Et selon Aicha( R.a): le Messager d’Allah a dit : « Ô Abou Bakr ! Certes, à chaque peuple appartient une fête, et ceci est notre fête » Al Boukhaari (909), et Mouslim (892), et il s’y trouve une histoire bien connue. Ce hadith prouve donc que chaque communauté se singularise par sa fête, où ils ne s’associent pas à
puis Allah nous a créés et nous a guidés vers le vendredi et a donc fait le vendredi puis le samedi puis le dimanche. Et de même, ils vien- nent après nous le Jour de la Ré- surrection. Nous sommes les derniers parmi les gens de ce bas- monde et les premiers le Jour de la Résurrection et les premiers à être jugés avant le reste des créa- tures. » Mouslim (856). Le Pro- phète a informé que le jour du vendredi est une fête pour les mu-
être connues qu’avec le calendrier Romain Copte, ou Perse, ou hé- breu et autre. Selon Abou Sa’id al Khoudri, le prophète a dit : « Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédés empan par empan et coudée par coudée, même s’ils en- traient dans un trou de lézard, vous les suivrez ». Nous dîmes: « Ô Prophète d’Allah, les juifs et les chrétiens ? ». Il répondit : « Qui donc sinon eux ? », Al Boukhaari (3269) et Mouslim (2669).
substitué. Et
cette expression est exclusivement utilisée au sujet de deux choses dont leur rassemblement a été dé- laissé. Sa parole qui leur fut adres- sée : « Certes, Allah vous les a remplacés ». alors qu’il les ques- tionna au sujet des deux jours, ils
c’ est pour
cela que
aux
répondirent alors
de deux jours pendant lesquels ils jouaient à l’époque de la jaahiliya – est une preuve qu’il leur proscri- vit [ces deux jours] tout en les remplaçant par les deux jours de l’Islam, car s’il n’avait pas eu pour
but de proscrire, il
mentionné cette substitution à cette occasion, car la base de la lé- gislation des deux jours isla- miques leur était connue, et il
la fête annuelle mérite
plus [ce jugement], car il n’y a au- cune différence. De plus, si ceci concerne une fête connue par le
n’ aurait pas
pour les deux jours de la jaahiliya
alors qu’ en est-il
été de
les délaisser
qu’ il s’ agissait
n’ aurait pas
d’ autant
et
« Certes, c’ est la
qui est la véritable guidée ». Et si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n’auras contre Allah ni protecteur ni se- coureur} [S2/V120]. Il s’y trouve une menace, et un sévère avertis- sement à la communauté au sujet du suivi des chemins des juifs et
des chrétiens, après
croyants] aient acquis la science
nous. S’ il appartient donc
juifs une fête, et aux chrétiens une fête, ils se singularisent par elles, et nous ne participons pas avec eux. Également, le prophète a au- torisé à titre d’exception de jouer du Duff et de la chanson, en don- nant pour raison qu’il s’agit de la fête des musulmans, et cela im- plique que l’autorisation ne s’ap- plique pas dans les fêtes des juifs et des chrétiens, et il se trouve en cela la preuve de l’interdiction de les imiter dans leur jeu et autres. Et selon Abou Hourayra et Hou- dhayfa ceux-ci dirent : le Messa- ger d’Allah a dit : Allah a égaré du vendredi ceux qui étaient avant nous et donc les juifs ont eu le sa- medi et les chrétiens le dimanche
sulmans, comme
pour les juifs et le dimanche pour les chrétiens. Et cela implique la spécification de chaque commu- nauté par sa fête. Il en résulte que si nous nous associons aux juifs le jour du samedi, ou aux chrétiens le jour du dimanche, alors nous nous serions certes associés à eux dans leur fête. Et si tel est le cas dans une fête hebdomadaire, alors
guidée d’ A llah
est qu’ A llah a
croyants lesquels sont les servi- teurs du Tout-Miséricordieux, car ils délaissent de témoigner de ces fêtes, bien que celles-ci se limitent à la présence seulement, par la vue ou l’écoute. Alors qu’en est-il de celui qui convient à cela, tout en célébrant ?
qu’ ils [les
émane d’ eux comme
Allah a dit : {Ô vous les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont al- liés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour al- liés, fait partie d’eux. Allah ne guide pas les gens injustes} (S5/V51). Les savants ont dit : et fait partie du fait de les prendre pour alliés de les imiter ainsi que
l’ exhibition de
qu’il leur a été ordonné de les dis- simuler en pays musulmans ; si le musulman y participe avec eux, il les a alors aidés à les exhiber [« Tachabbouh al khamiss bi-ahl al
des fêtes non-arabes des mé- créants ? Lesquelles ne peuvent
Romain Copte, ou Perse, ou hé- breu et autre. Selon Abou Sa’id al Khoudri, le prophète a dit : « Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédés empan par empan et coudée par coudée, même s’ils en- traient dans un trou de lézard, vous les suivrez ». Nous dîmes: « Ô Prophète d’Allah, les juifs et les chrétiens ? ». Il répondit : « Qui donc sinon eux ? », Al Boukhaari (3269) et Mouslim (2669).
sa communauté suivra les com- munautés qui l’ont précédée parmi les juifs et les chrétiens comme in- novations et passions, ainsi qu’elle se conformera à eux en toute chose dans ce que le législateur a interdit et a blâmé, tout en donnant une grande importance à les ap- prouver en cela. Et cela implique le blâme de quiconque ferait pa- reille chose. Et cela est un signe parmi les signes de la prophétie ainsi qu’un miracle manifeste ac- cordé au Messager d’Allah, et ce dont il a informé s’est certes pro- duit.