l’I s l a m n’est pas une religion qui exhorte à l’individualisme. Elle incite les croyants à l’entraide et à la coopération, à la conjugaison de leurs efforts respectifs afin d’entreprendre ensemble les bonnes œuvres. Les dépenses utilisées doivent atteindre un but communautaire, pour créer une société conforme à la Loi divine, pour fonder la communauté. Le
font largesses, en secret et en public, sur ce que nous leur avait attribué » (S 13,verset 22), la finale demeure dans « les jardins d’Éden » (S 13, verset 23). Car il conçoit le rôle de la dépense en public comme exemple à suivre par les croyants, et veut faire de ceux qui dépensent de cette façon un temple des Grâces en lieu où il est bien vu, c’est pour apprendre à rendre les bienfaits reçus. Ces bienfaits reçus, dont Dieu demande d’utiliser une part pour
Faites largesses sur ce que nous vous avons attribué. » s 2, verset 254.
le maintien de l’ordre par la circulation des biens L’activité en matière du comportement économique et social vise la circulation des biens. Allah a pour but de répandre Ses biens sur tous Ses fidèles par le biais de l’échange et du don. Il sait très bien que le monde qu’Il a créé et la communauté qu’Il désire voir sur la terre doivent être organisés autour de l’échange et du don, c’est-à-dire que la circulation des choses, des hommes, des actions, des paroles, obéit aux exigences d’une réciprocité continue. Pour cela Allah demande aux croyants : « si on vous salue d’une salutation, saluez, vous, d’une meilleure ; ou rendez-la. oui, Dieu est en toute choses demandeur de comptes. » s 4,
verset 86.
Coran est imbibé par les versets qui visent à atteindre des buts communautaires. Il exhorte la dépense ouvertement et promet, à ceux qui «
les besoins personnels et d’apprendre à rendre la deuxième part pour les besoins des autres et de la communauté : « Ô, les croyants !