Après le lancement de l’opération de démantèlement des chargeurs communément appelés Gnambros, il y a quelques jours à Yopougon (Abidjan), le cap est mis sur la commune de Cocody, ce vendredi 13 septembre 2019.
Et pour cette commune où il y a également de nombreuses gares de minicar (Gbaka) et taxis communaux, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens dans la mise en œuvre de l’opération de démantèlement.
Un détachement de la gendarmerie nationale et de la police constitué de plusieurs dizaines d’éléments a été déployé tôt dans la matinée à plusieurs endroits de la commune de Cocody. Munis d’équipements de dissuasion et armes au point, des gendarmes commandos, policiers et même d’autres éléments en tenue civile, étaient très alertes au carrefour de la Riviera II, particulière à la gare d’Angré et celle face à la pharmacie dans les encablures, ainsi qu’au carrefour de « La vie ». L’on pouvait aussi remarquer de nombreux Gnambros qui, interpellés dans leurs différentes cachettes, ont été rassemblés à ces endroits susmentionnés.
L’opération de ce jour, à en croire la police nationale, se déroule simultanément à Cocody et à Yopougon. Dans un bilan partiel à la mi-journée, la police fait état de 32 personnes mises aux arrêts à Yopougon où le jeudi 5 septembre, près de 300 individus avaient été arrêtés.
Pour la réussite du combat contre le phénomène dit Gnambros, le préfet d’Abidjan, Vincent Tohbi Irié, préconisait l’implication de toutes la population abidjanaise ainsi que les gestionnaires des communes. « Combattre le phénomène « Gnambros » durablement requiert l’implication de tous, à commencer par les gestionnaires des communes. Faute de quoi, les opérations d’envergure telles que celles démarrées aujourd’hui, n’éradiqueront par ce phénomène qui constitue un sujet d’inquiétude pour la sécurité publique », avait-il lancé.
fratmat.info