Il a déclaré, mercredi 28 novembre, que « les musulmans font partie intégrante de l’Allemagne ». Pour lui, les musulmans « ont les mêmes droits et devoirs que tous les citoyens de ce pays ». Il ne pourrait y avoir « de doute raisonnable » sur ce sujet, a poursuivi Hort Seehofer.
La Conférence islamique a aussi été marquée par une forte présence de personnalités musulmanes indépendantes de fédérations et d’associations pour discuter de l’avenir de l’islam en Allemagne.
Ces dernières, sous influence turque pour la plupart, étaient habituées jusque là, pendant des années, à participer seules à cette réunion annuelle avec le gouvernement. Mais celui-ci, en froid avec la Turquie, essaye désormais de trouver des moyens de limiter son influence sur son territoire, notamment en diversifiant ses interlocuteurs – au profil moins conservateurs que ceux des leaders des principales associations – sur les questions d’islam. Hort Seehofer a ainsi rappelé sa volonté de voir des mosquées plus indépendantes des financements étrangers.
Du porc au menu, le ministère de l’Intérieur s’excuse
« Quel message le ministère de l’Intérieur Seehofer voulait-il envoyer ? Il devrait faire preuve de respect à l’égard des musulmans qui ne mangent pas du porc », a posté le journaliste Tuncay Özdamar sur Twiiter, présent à la conférence.
Le ministère de l’Intérieur s’est justifié de la présence de ce plat en faisant valoir la participation de personnes non musulmanes à la conférence mais s’est tout de même même excusé « si les individus se sont sentis offensés dans leurs sentiments religieux »