L’économie ivoirienne n’a jamais été aussi dynamique que sous l’ère Ouattara. Economiste de formation, le président de la République s’est appliqué à faire de l’économie nationale l’une des plus performantes de l’Afrique.
Dès son accession au pouvoir en 2011, le chef de l’Etat a donné un coup d’accélérateur à tous les domaines de l’économie. Que ce soit au niveau macroéconomique ou microéconomique, tous les voyants, dix ans après, ont quitté la zone rouge.
Sur la période 2012 à 2020, la Côte d’Ivoire a réalisé ses plus forts taux de croissance avec une moyenne annuelle de 7,5%. Selon les dernières données de la Banque Mondiale, le pays a enregistré, sur la même période, un taux moyen d’inflation de seulement 0,8% par an, bien en-deçà de la norme communautaire UEMOA qui est de 3%. Quant au taux d’endettement, il demeure l’un des plus faibles dans la sous-région et sur le continent. Ce taux est à peu près de 45% contre la norme sous-régionale UEMOA qui est de 70%. « Et les projections montreront que nous n’allons pas dépasser ce montant de 45% cl même jusqu’à 2025. Au mieux nous serions à 50%. Il n’y a pas de risque de surendettement. Il ne peut pas en avoir. Je suis un macro-économiste, chose que j’ai eu à faire à travers le monde, pas seulement en Afrique. Je veille à ce que l’endettement de la Côte d’ivoire n’étouffe pas l’économie ivoirienne », avait rassuré le président de la République, Alassane Ouattara, lors de son discours de nouvel an 2020.
Concernant le PIB par habitant – indicateur économique reflétant le revenu brut par tête d’habitant – il s’établit en 2019 à 1 /04 dollars, contre 1237 dollars en 2012, soit une hausse de plus de 38%. La Côte d’ivoire a également réalisé des efforts en matière de réduction de la pauvreté, dont le taux est passé de 51 % en 2011 à 46,3% on 2015. Ce taux est estimé à environ 35% on 2019. Cette excellente gestion macroéconomique reconnue et saluée par les institutions internationales telles que le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale, l’Union Européenne et toute la communauté internationale a valu à la Côte d’ivoire, le titre de « pays le plus riche de l’Afrique de l’Ouest » décerné par le Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone (CERMF). Et ce, devant le Nigéria et le Ghana.
Une économie solide repose également sur un secteur privé fort. Dès son ascension au pouvoir, Alassane Ouattara a fait de l’amélioration du climat des affaires une priorité nationale. Aussi, depuis 2012, le gouvernement ivoirien s’est engagé dans un processus d’amélioration du climat des affaires à travers plusieurs réformes du cadre macroéconomique et du cadre sectoriel des activités. Ces réformes ont conduit à l’élaboration du nouveau Code des investissements en 2012 et à la mise en place d’un Guichet unique de création d’entreprises. Avec l’appui des partenaires techniques, notamment la Banque Mondiale à travers la SFI (Société Financière Internationale), la Côte d’ivoire participe au programme Doing Business. Ce référentiel de la Banque Mondiale mesure la réglementation des affaires, notamment au niveau des PME sur les étapes de leur cycle de vie. Ainsi, sur la période 2012-2019, la Côte d’ivoire a gravi des échelons. Elle est passée de la 177*™ place à la 167ème sur un total de 189 pays. Durant deux années successives, elle est demeurée parmi les dix pays les plus réformateurs (2014-2015) et a gagné cinq places dans le rapport 2016. Relativement à l’amélioration du climat des affaires, le pays est passé de la 167™ place en 2012 à la 110ème place en 2020. En 2019, l’économie ivoirienne en pleine croissance selon les observateurs est classée 110ôme et occupe la 13èra place en Afrique.
Cette performance s’explique essentiellement par l’amélioration de l’environnement des affaires à travers notamment, la mise en place du Guichet Unique de création d’entreprises et des mesures prises pour stimuler les entreprises de transformation des produits agricoles. Avec l’élaboration d’un nouveau Code des investissements, la Côte d’Ivoire offre désormais un environnement des affaires attractif et compétitif. Adopté à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011, ce Code a permis de capter un volume d’investissement de 3 451 milliards de FCFA sur la période 2013-2018 contre 115 milliards de FCFA en 2011. Au cours de l’année 2019, ce sont au total 239 entreprises qui ont obtenu un avis favorable pour bénéficier des dispositions du Code des investissements en Côte d’Ivoire.
Une électrification tout azimut du pays
Sous le leadership d’Alassane Ouattara, le secteur électrique ivoirien a connu un réel essor. En moins d’une décennie, la Côte d’ivoire a amélioré significativement les principaux indicateurs de performance du secteur de sorte à avoir un taux d’accès à l’électricité de près de 90%. De 2011 à fin 2018, ces principaux indicateurs ont connu des évolutions. La puissance installée totale a augmenté d’environ 60% en passant de 1 391 MW à 2 200 MW ; le nombre de clients a doublé en passant de 1 100 000 à 2 200 000 ; le taux de couverture est passé de 33% à 58%. En termes d’infrastructures, plus de 2 700 km de ligne haute tension et plus de 4 450 km de ligne basse tension ont été réalisés ; 1 694 postes haute tension et basse tension ont été construits. Le temps moyen de coupure d’électricité a été réduit de moitié en passant de 48 heures à 22 heures par an et le rendement global est passé de 72 % à 80%. Ce, grâce à la construction d’infrastructures adéquates, dont le barrage de Soubré inauguré en 2017. La politique de développement énergétique mise en place par le président Alassane Ouattara vise essentiellement à fournir aux populations ivoiriennes une énergie abondante, de qualité et à un coût abordable. A cet effet, dans le cadre du Programme Social du Gouvernement (PSGouv) trois principales mesures concernant le secteur de l’électricité ont été arrêtées.
Notamment, la réduction de 20% du prix du Kwh des clients abonnés au tarif social domestique 5A. Cette mesure en vigueur depuis janvier 2019 bénéficie à plus de 890.000 ménages soit plus de 5,3 millions de nos concitoyens. On note l’accélération du Programme National d’Electrification Rurale (PRONER) par l’électrification de l’ensemble des localités de plus de 500 habitants avant fin 2020. A fin juin 2020, le taux de couverture était de 73,6 contre 33,1% en 2011. ^intensification du Programme d’Electricité pour tous (PEPT) permet aux familles à faibles revenus de se raccorder à l’électricité en payant sur une période allant jusqu’à dix ans les frais de branchement évalués à 150 000 FCFA. Grâce à cette mesure les ménages ont économisé, de janvier 2019 à juin 2020, 6,645 milliards de FCFA. Au premier semestre 2020, ce sont environ 115 979 branchements additionnels qui ont été enregistrés.
Par Sogona Sidibe
Magazine spécial le Patriote- décembre 2020 page 28-30