La fête du « mawlid » ou « mouloud » ou « mouled » commémore dans l’islam la naissance du dernier et principal prophète de cette religion, Mahomet.
« Mawlid », « mouloud » ou « mouled ». Derrière ces trois noms se cache le 12e jour du mois de rabī‘ al-ʾawaal, le troisième mois du calendrier islamique. Ce jour, qui correspond à la nuit du 28 au 29 octobre cette année, les musulmans commémorent la naissance du dernier et principal prophète de l’islam, Mahomet ou Muhammad.
Comme l’explique l’Encyclopedia Universalis, la fête de la naissance du prophète ne remonte pas aux origines de l’islam, religion née au VIIe siècle dans la péninsule arabique, « c’est une innovation de l’époque ottomane », à la fin du Moyen-Âge. Elle n’apparaît donc pas dans le Coran, ni dans la « sunna » (la Tradition). À ce titre, elle est fustigée par certains théologiens.
Sur son site, le Conseil français du culte musulman (CFCM) rappelle que la fête est célébrée par « des lectures coraniques, des chants, des prières et des méditations sur l’œuvre de notre prophète, Paix et Salut soient sur Lui (PBSL) ».
Un appel à la « paix », l' »amour » et la « miséricorde »
La lettre de Mohammed Moussaoui, président du CFCM, « réitère » à cette occasion son « appel aux imams et enseignants pour opérer une révision profonde dans l’enseignement de la vie du Prophète Muhammad (PBSL) afin de mettre en valeur les aspects les plus représentatifs et les plus structurants de l’œuvre du prophète et de son message de Paix, d’Amour et de Miséricorde.«