Rarement un chef d’établissement scolaire américain aura autant été apprécié et couvert d’éloges que Habeeb Quadri, le principal musulman en or de la très prisée MCC Academy de Chicago.
Aux commandes, depuis 16 ans, de cette école musulmane de l’excellence agréée par l’Etat, et veillant attentivement sur les 740 enfants, âgés de 6 à 15 ans, qui y sont scolarisés, le bienveillant Habeeb Quadri a réussi à insuffler une âme et une dynamique à ce fleuron du système éducatif de l’Illinois. Une dynamique particulièrement stimulante, qui tire irrésistiblement vers le haut.
« Cela fait 16 ans que je préside aux destinées de cette école mixte. C’était un vrai challenge que d’en faire un pôle d’excellence et je suis heureux et fier de l’avoir relevé, surtout pour les enfants », a-t-il déclaré en conférence de presse, submergé par l’émotion à l’annonce de la distinction qui lui a été décernée par l’Association nationale des directeurs d’école : le prix du « Chef d’établissement privé de l’Année », en reconnaissance de son investissement et de sa réussite remarquables.
Jouissant d’un renom qui n’a cessé de croître et de s’étendre au-delà des rives du lac Michigan, à mesure que son offre éducative s’est renforcée (le programme laïc de grande qualité s’est enrichi de cours d’apprentissage et de mémorisation du Noble Coran pour filles et garçons), la MCC Academy s’est imposée comme un temple du savoir et du savoir-être sanctuarisé.
Grâce à son directeur charismatique, qui a su instiller à la jeune génération musulmane le goût de l’étude et le sens de l’effort, en créant les conditions idéales pour acquérir des connaissances et apprendre à réfléchir par soi-même, dans un environnement islamique des plus inspirants, la petite école de la banlieue de Chicago est devenue grande.« C’est à mes élèves que je pense en ce moment. Pour eux, pour leurs parents, savoir que leur école, située au nord de Chicago, est sous les feux des projecteurs et mise à l’honneur, est une immense fierté et un grand bonheur », a confié Habeeb Quadri, cette figure locale estimée de tous, aujourd’hui récompensée à sa juste valeur.
« Il le mérite vraiment. C’est un excellent directeur, très humain, qui est de surcroît un formidable bâtisseur de ponts entre les communautés ethniques et religieuses. Il nous inspire tous, tous les jours, pour être de bonnes personnes », a souligné Khadija Pehlari, une ancienne élève, tandis que les 70 membres de l’équipe éducative chantaient ses louages, à l’unisson.
Ce véritable pionnier de l’éducation, qui se rendra prochainement à Washington pour recevoir son prix prestigieux, livre actuellement le deuxième grand combat de sa vie, animé d’une farouche détermination qui n’a d’égal que sa foi en Dieu inébranlable : celui contre le cancer.