Steve Hanke, économiste à la John Hopkins University de Baltimore (États-Unis), a classé le Nigeria au sixième rang des pays les plus misérables au monde.
Selon le rapport, le Venezuela serait le pays le plus misérable au monde.
En réaction à cela, Hanke a déclaré: “Le Venezuela détient le titre sans gloire du pays le plus misérable du monde en 2018, comme il l’a fait en 2017, 2016 et 2015.”
Cependant, l’Argentine est passée à la deuxième place après une autre crise du peso. Depuis sa création, l’Argentine a connu de nombreuses crises économiques dues à la mauvaise gestion intérieure et des problèmes de change .
L’Iran a pris la troisième place du classement, avant que le Brésil n’atteigne la quatrième position.
La Turquie a pris la cinquième position alors que le géant de l’Afrique, le Nigeria, est classé sixième.
L’indice de misère a été calculé à l’aide d’indices économiques comprenant les taux de chômage, d’inflation et de prêt bancaire.
Pour le Nigeria, le taux de chômage était le principal facteur contribuant à son état de misérabilité.
Selon Hanke, «le premier indice d’appauvrissement a été construit par l’économiste Art Okun dans les années 1960 afin de fournir au président Lyndon Johnson un aperçu de l’économie facilement digérable. Cet indice de Misery initial était simplement la somme du taux d’inflation annuel d’un pays et de son taux de chômage. L’Index a été modifié plusieurs fois, d’abord par Robert Barro de Harvard, puis par moi-même. »
«Mon indice d’appauvrissement modifié est la somme des taux de chômage, d’inflation et de crédit bancaire, soustrait au pourcentage de variation du PIB réel par habitant. Des lectures plus élevées sur les trois premiers éléments sont «mauvaises» et rendent les gens plus misérables. Celles-ci sont compensées par un «bien» (croissance du PIB par habitant), qui est soustrait de la somme des «maux». »
Un indice d’appauvrissement plus élevé correspond à un niveau de «misère» plus élevé. Il s’agit d’une mesure assez simple pour qu’un président occupé, sans temps pour de longues séances d’information économique, puisse comprendre d’un coup d’œil.
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