COCODY-AGHIEN/CONFÉRENCE: La femme musulmane invitée à la recherche de la science religieuse

Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités, la cellule féminine de la Commission Jeune de la Communauté Musulmane des Deux plateaux Aghien (CJ-COMUDA) a organisé une conférence dédiée à la
femme musulmane. C’était le dimanche 27 octobre 2019 à la salle polyvalente de la mosquée d’Aghien.

« La recherche de la science religieuse : quelle importance pour la femme musulmane ? », tel a été le thème de cette rencontre. Thème à travers lequel la CJ-COMUDA entend inculquer les valeurs cardinales de l’Islam à ses militantes et sympathisantes.  Selon Losseni Diomandé, président de Commission Jeune de la Comuda, ‘’la femme est le socle de la société et c’est pour l’instruire sur les bases religieuses afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle dans la société que la Cj-comuda a initié cette activité’’. Le conférencier du jour, Fousseni Diabaté, Ecrivain et Journaliste s’est à cet effet appuyé sur trois principaux points que sont : l’importance de la science, les domaines et objectifs visés par la quête de la science et les impératifs de la science religieuse pour
répondre à cette interrogation. A partir de versets tirés du Coran et de hadiths, le conférencier a su mettre à nu la démarche à adopter par la femme musulmane en vue d’acquérir cette science religieuse. Invitant l’assemblée à s’approprier ses valeurs, en rappelant certains passages du saint Coran qui invite à la recherche de la science : ‘’Dis : «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas?» Sourate 33, verset 9 ; « … Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir…» Sourate 58, verset 11.

Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les participantes de soumettre leurs préoccupations au conférencier en vue d’une bonne pratique de leurs obligations en tant que femmes musulmanes. La Cj-comuda compte poursuivre dans cette dynamique de formation et d’orientation de ses membres pour une meilleure pratique de leur religion.

A. Pamanta