“La dictée est une expérience idéale qui nous réconcilie avec les livres”
SUNU Assurance organise sa 4e édition de concours de dictée dans la ville d’Abidjan. Une compétition permettant aux candidats de faire valoir leur talent relatif à la culture littéraire. Cette fois, c’est la commune d’Attécoubé qui a été le champ de la compétition. Pour en savoir plus, nous recevons M. Yahya Cissé alias Sultane, finaliste de cette 4e compétition qui nous dira davantage, tout en livrant le secret pour bien écrire avec le moins de fautes
Islaminfo : Qui organisait ce concours littéraire ? SUNU Assurance est l’initiatrice de cette compétition. C’est une entreprise panafricaine de services financiers créée en 1998 par Pathé Dione. Elle est présente dans 16 pays d’Afrique subsaharienne et intervient dans plusieurs domaines tels, l’Assurance vie, le secteur de l’Automobile, de l’Indemnité funérailles, l’Épargnes ; pour ne citer qu’eux. Cela fait combien d’années que vous participez à ce concours ? C’est ma toute première expérience. Depuis quand ce concours existe ? Le concours de la Grande Dictée est à sa 4e édition, soit 4 ans durant. Quel est l’impact de ce concours dans notre communauté (musulmane) ? L’islam prône la recherche du savoir. C’est donc un cadre qui valorise la science. En tant que compétition, cela éperonne les musulmans à s’intéresser à toutes sorte de concours. La dictée est pour moi une expérience idéale qui nous réconcilie avec les livres. Quelles sont les conditions à remplir pour prendre part au concours ? Tout le monde peut participer à ce concours. Les critères sont moins définis. Ainsi, un élève, un travailleur, un ministre, Bref ; tous, sans exception de personne, peuvent se présenter à la Grande Dictée. Combien de candidats ont participé à cette compétition ? Un très grand nombre. Hormis Abidjan, envisagez-vous étendre ce concours sur l’étendu du territoire ? Organiser ce concours sur l’étendu du territoire sera l’idéal. Ainsi, d’autres compétences pourront être découvertes. En quoi consistait le contenu de ce concours ? On vous dicte le texte qui fait l’objet de dictée. Ces textes ne sont pas inventés. Ils sont extraits généralement de certains ouvrages africains comme la Carte d’identité de Jean Marie Adiaffi ou un texte d’Hamadou Kourouma. Lors du concours, un écrivain est invité pour faire la dictée et les corrections suivent. Quelles étaient les difficultés dans ce concours ? Dans l’ensemble, le texte était abordable, avaient aussi confirmé les candidats. Toutefois, il fallait avoir du flair pour détecter certains pièges grammaticaux et surtout orthographiques. Parfois, le candidat est perplexe quand au choix du mot ou a l’accord. Mais, il doit choisir au bout du compte, au risque de n’être plus à mesure de suivre la progression de la dictée. Le temps attribué aux différents candidats pour revisiter leur production est plus ou moins court. 5 minutes seulement. Par ailleurs, la correction fait, elle aussi, partie des difficultés car ce sont les candidats eux-mêmes qui corrigent les feuilles. Mais c’est organisé ; seulement que la personne qui corrige votre copie peut être un élèves de 6e ou de 5e. Si ce dernier ne maîtrise pas les critères d’attribution de points, le propriétaire risque de se voir mal noté. Voilà en substance, les quelques difficultés qu’il peut y avoir. Les candidats concourent en fonction de le profession ou niveau d’étude ? Vous êtes tous au même pied d’égalité. Cela peut sembler déséquilibré, mais c’est ainsi. Vous ne pensez pas que c’est un peu déséquilibré de mettre en compétition des candidats qui ont des niveaux différents ? Je partage votre avis. Mais je pense que je les comprends. En effet, vouloir organiser des concours selon les catégories d’âge peut prendre du temps et peut ne pas donner assez de ferveur à la chose. Propos recueillis par Awa Traoré et Mariam Doukouré