Abidjan – M. Vincent Toh Bi Irié, le nouveau préfet du district autonome d’Abidjan, préfet du département d’Abidjan, a été présenté jeudi aux populations en présence du gouverneur Robert Beugré Mambé et du directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Houndjé Luc, à l’issue de la passation de charge qui s’est tenue le même jour un peu plus tôt à la préfecture de la localité.
Le nouveau promu à la préfecture d’Abidjan a dit compter sur l’appui et la tolérance de ses administrés pour mener à bien sa mission, dans l’intérêt général. Il a exprimé ses remerciements au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui lui a voué une confiance en le nommant à ce poste, ainsi qu’à son prédécesseur, le ministre Diakité Sidiki.
Le gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a salué le choix porté sur la personne de M. Toh Bi Irié a qui il a indiqué sa disponibilité « à travailler en équipe pour servir la Côte d’Ivoire ».
M. Vincent Toh-Bi Irié a été promu préfet du département d’Abidjan à l’issue du Conseil des ministres du 6 août, par le Président Alassane Ouattara. Énarque, le successeur de Sidiki Diakité est le plus jeune préfet hors grade. C’est également le plus jeune préfet de région de la Côte d’Ivoire et de l’histoire d’Abidjan.
Sa carrière commence au ministère de l’Intérieur, comme chargé d’études. Puis, il travaille à la Commission électorale indépendante (CEI) avant d’être nommé sous-préfet de Tiémé, dans le département d’Odienné (Nord-Ouest ivoirien). L’ex-collaborateur du ministre d’Etat Hamed Bakayoko au ministère de l’Intérieur a débuté sa carrière à l’international en 2003 à l’Institution EISA (Electoral Institute of Southern Africa) où il a été successivement Directeur-Résident pour la République Démocratique du Congo et Directeur des Programmes avec comme base, Johannesburg, en Afrique du Sud.
A 48 ans, ce pur produit de l’Ecole nationale d’administration (ENA) est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Lettres Modernes et d’une thèse de Doctorat dont le thème portait sur « Les mythes et la création littéraire africaine ».
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