La société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), éditrice du quotidien pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin, a annoncé le licenciement pour «motifs économiques » de 123 agents dont 11 journalistes.
Ces derniers, précisent une note d’information de la SNPECI parvenue mardi à APA, devraient effectivement quitter l’entreprise et cesser toute activité le mardi 18 décembre prochain.
« La SNPECI connaît depuis des années de nombreuses difficultés ayant conduit à l’adoption d’un plan de restructuration débouchant sur un problème de réduction des effectifs. La phase de départs volontaires ayant pris fin, le licenciement pour motifs économiques s’impose à la direction générale comme option ultime pour permettre les ajustements d’effectifs nécessaires au redéploiement efficace des autres composantes du plan envisagé», explique la note, soulignant que la phase de départs volontaires a enregistré 32 partants.
Expliquant auparavant les raisons du licenciement pour motifs économiques, le texte fait savoir que la SNPECI est confrontée à trois difficultés opérationnelles majeures. Il s’agit de la dégradation de son outil de production, le niveau pléthorique de son effectif et l’absence d’une vision stratégique clairement définie et acceptée par tous.
« En raison de ce qui précède, la société a enregistré des pertes cumulées de -2,3 milliards FCFA sur la période 2012-2017 portant ainsi les déficits cumulés de l’entreprise à -10 milliards FCFA à fin 2016», indique la note signée par le directeur général adjoint, Nouho Abdel Serge.
Révélant par ailleurs, les critères qui ont guidé le choix des salariés licenciés, M. Nouho cite notamment, les emplois à faible revenus, les effectifs faiblement qualifiés et les salariés en situation particulière.
En application de la législation sociale positive, conclut la note, une réunion d’information et d’explication est prévue avec les délégués du personnel le mardi 11 décembre prochain à l’inspection du travail d’Adjamé (Centre d’Abidjan).
APA