Excellence les Imams, Eminents Conférenciers, Mesdames, Messieurs,
Le conseil national est heureux de vous voir toujours aussi nombreux et variés à ses séminaires de réflexion. Ceci est un encouragement qui nous va droit au cœur. Au nom du Ben du CNI, et du
président Koudouss, je voudrais remercier très sincèrement tous ces savants qui ont acceptés de travailler gratuitement pour présenter à nos invités le fruit de leurs travaux. Qu’Allah le Tout-
puissant leur apporte le bonheur qu’ils espèrent pour eux- même et pour leur famille et amis.
Le thème qui nous réunira pendant ces deux jours est intitulé: la nouvelle constitution ivoirienne.
Ce thème est assurément tout un programme pour les conférenciers et les séminaristes. Mais pour le conseil national islamique, c’est d’abord un engagement et une option résolument tournée vers les intellectuels, de ce pays, dans ces moments graves de notre histoire.
Au milieu des cris de guerre, de menaces, d’injonctions, le conseil national islamique donne ainsi l’occasion aux intellectuels de se parler sans préjugés, sans clochés préconçus. Seuls la recherche de la vérité scientifique dans la tolérance doit nous guider dans les discussions et les débats. C’est pourquoi parmi nos éminents conférenciers nous comptons de nombreux frères de confessions
autres que l’Islam. Parce que le sujet qui nous réunit concerne tous les Ivoiriens, et tous ceux qui habitent cette portion de la terre de Dieu.
En le faisant, nous démontrons, encore une fois de plus que le Conseil National Islamique n’a rien à cacher à ivoiriens. Ce pari nous ne pouvons le réussir que grâce à la disponibilité et surtout à l’esprit d’ouverture de nos frères des autres confessions.
En attendant de remercier ceux qui auront à exposer aujourd’hui et demain, je voudrais remercier particulièrement Mgr Paul Dakoury du diocèse de Bassam, et le Pr Dény Ségy qui se sont excusés compte tenu d’un programme déjà accepté avant notre invitation.
Mesdames et Messieurs, comme vous le constatez, les séminaires de réflexion que nous organisons doivent les occasions pour démontrer la maturité, l’esprit d’ouverture et de tolérance des
ivoiriens. En somme, ce qu’une constitution se doit de réaliser parmi les citoyens qui lui sont soumis. La constitution selon nous ne peut être autre chose que le couronnement de la quête de la
liberté, de l’égalité et de ma consolidation de l’idée d’appartenance à une nation commune et à un destin commun. A suivre…