La gEstioN dE L’après hadj

Le Hajj, cinquième pilier de l’Islam, a la particularité d’être le seul pilier de l’Islam à ne devoir être réalisé qu’une seule fois dans l’existence terrestre de tout musulman ayant la capacité de s’en acquitter. Par le symbolisme qu’il comporte et par les apports aussi bien spirituels que philosophiques qu’il confère aux croyants, il contribue à rapprocher davantage le musulman de son Créateur, l’Unique.

Toute cette spiritualité emmagasinée durant ces journées constitue un réel trésor pour le musulman qui se doit de le chérir et de le conserver au plus profond de son être. C’est dans cette optique que voici résumé quelques conseils pour mieux gérer son « après-Hajj ».

g arder un comportement humble

La première des choses qui doit rester apparente chez le musulman qui vient de s’affranchir du Hajj, est la sincérité de sa foi et des intentions qui l’ont amené à effectuer ce pèlerinage pour Dieu. Aussi, il ne doit pas faire preuve d’une attitude pompeuse ou trop affichée. Il ne doit ainsi pas chercher à être reconnu exclusivement en tant que « El- hadj » (c’est ainsi que l’on nomme ceux qui ont effectué le Hajj) par ses compagnons dans la foi, et ne doit pas non plus parler trop fréquemment autour de lui de son pèleri- nage. Aussi, parler de la façon dont l’on a dépensé son argent dans la voie de Dieu, de la charité dont on a fait preuve auprès des pauvres de la Mecque, de la dévotion et de la piété affichée durant son pèlerinage, ne sont que des propos généralement utilisés pour gagner du prestige et de la reconnaissance autour de soi. Ceci représente une réelle tentation de Satan envers les musulmans et contribue à ruiner tous les efforts qu’ils auront entrepris durant ce pèlerinage, sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Il est donc recommandé aux pèlerins de ne pas trop parler de leur pèlerinage, autrement qu’à titre informatif pour ceux qui veulent effectivement savoir la manière dont ce dernier s’ef- fectue ou qui veulent un retour d’expérience sur le cinquième pilier de l’Islam. Rien n’empêche également le Elhadj de parler de la beauté des lieux saints qu’il a eu l’occa- sion de traverser, de la forte spiritualité qui s’en dégageait, et de la joie qu’il a pris à effectuer les dévotions de Tawaaf, Saa’y, lors du salut adressé sur la tombe du prophète Muhammad (saw) à Médine, ou encore lorsqu’il pria dans la mosquée de Masjid-ul-Haraam à la Mecque ou celle de Masjid-un-Nabawi à Médine.

N e pas se plaindre

Un autre comportement à adopter est également d’éviter de trop se plaindre à propos des difficultés rencontrées durant le pèlerinage, car en adoptant cette attitude, le musul- man oublie que c’est justement à travers les épreuves que l’on atteint la piété, et que tout ce travail qu’il a du faire sur lui-même, que ce soit physique ou mental, lors de l’ac- complissement de son Hajj, ne sert à rien s’il n’en tire pas à terme les enseignements qu’il s’impose. De même, toutes ces épreuves, toutes ces difficultés ne sont réellement rien en comparaison à la beauté spirituelle et la sagesse qui se dégagent des lieux saints des villes sacrées de la Mecque et de Médine. De plus, la récompense divine pour l’accomplissement du pèlerinage ne mérite-t-elle pas des sacrifices, aussi pénibles soient-ils ? Enfin, adopter ce genre de comportement déplaisant, en regard aux nombres de musulmans qui n’auront peut-être jamais l’opportunité d’effectuer le Hajj, et ce pour des raisons multiples (maladie, vieillesse, pauvreté…), est inconvenable envers leur per- sonne, d’autant plus que l’on contribue aussi par ses critiques sur le pèlerinage, à décourager nos frères en religion de l’accomplir. Accomplir le Hajj pour Dieu doit donc être vu comme une chance, et non comme une tâche pesante à accomplir. Il est important de garder à l’esprit que l’attitude affichée dans la période qui suit l’accomplissement du Hajj compte grandement dans l’acceptation de ce dernier par Dieu. Garder un œil sur ses actions et sur ses paroles est donc grandement recommandé, ainsi que de redoubler de vigilance dans la fuite des mauvaises actions, et la multiplication des œuvres pieuses.

ê tre un exemple pour sa communauté

Le croyant qui a fait son Hajj se doit donc de faire preuve d’un comportement exemplaire à son retour de pèlerinage, et même pour tout le reste de sa vie, ceci du fait des en- seignements spirituels qu’il a reçu durant son Hajj, mais également comme remerciement envers Dieu qui l’a gratifié de l’insigne honneur de faire partie des musulmans ayant eu durant leur vie la capacité physique de faire leur Hajj.
« et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore… » (S 2 V 200)

De par le fait qu’en accomplissant le Hajj, le musulman se voit effacer par Dieu ses fautes passées, il se doit de garder jusqu’à sa mort un comportement le plus décent possi- ble, par respect pour le pardon qui lui a été accordé et en remerciement envers son Créateur. Ceci peut se traduire par un surcroit de sagesse et de dévotion dans ses prières adressées à Dieu, davantage d’attention envers les pauvres de sa communauté, être plus à l’écoute de ses parents et veiller d’autant plus sur leur personne.
« Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.

-Soyez fidèles au pacte d’Allah après l’avoir contracté et ne violez pas vos serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris Allah comme garant [de votre bonne foi]. Vraiment Allah sait ce que vous faites ! » (S 16 V 90-91)
La confirmation du Hajj ne se trouve ainsi pas seulement à travers l’accomplissement rigoureux de ce dernier, mais aussi par la suite que le musulman souhaite donner à sa vie après son pèlerinage. C’est donc à Elhadj de montrer sa reconnaissance envers Dieu d’avoir pu rendre visite à la maison sacrée de la Kaaba et d’avoir accompli les rites sacrées du cinquième pilier de l’Islam, et cela jusqu’à la fin de sa vie.

ê tre un exemple pour sa communauté

Le croyant qui a fait son Hajj se doit donc de faire preuve d’un comportement exemplaire à son retour de pèlerinage, et même pour tout le reste de sa vie, ceci du fait des en- seignements spirituels qu’il a reçu durant son Hajj, mais également comme remerciement envers Dieu qui l’a gratifié de l’insigne honneur de faire partie des musulmans ayant eu durant leur vie la capacité physique de faire leur Hajj.
« et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore… » (S 2 V 200)

De par le fait qu’en accomplissant le Hajj, le musulman se voit effacer par Dieu ses fautes passées, il se doit de garder jusqu’à sa mort un comportement le plus décent possi- ble, par respect pour le pardon qui lui a été accordé et en remerciement envers son Créateur. Ceci peut se traduire par un surcroit de sagesse et de dévotion dans ses prières adressées à Dieu, davantage d’attention envers les pauvres de sa communauté, être plus à l’écoute de ses parents et veiller d’autant plus sur leur personne.
« Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.

-Soyez fidèles au pacte d’Allah après l’avoir contracté et ne violez pas vos serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris Allah comme garant [de votre bonne foi]. Vraiment Allah sait ce que vous faites ! » (S 16 V 90-91)
La confirmation du Hajj ne se trouve ainsi pas seulement à travers l’accomplissement rigoureux de ce dernier, mais aussi par la suite que le musulman souhaite donner à sa vie après son pèlerinage. C’est donc à Elhadj de montrer sa reconnaissance envers Dieu d’avoir pu rendre visite à la maison sacrée de la Kaaba et d’avoir accompli les rites sacrées du cinquième pilier de l’Islam, et cela jusqu’à la fin de sa vie.