vazoumana meite
Mourir en martyre est un honneur et un grade élevé au près d’Allah. Mais pour avoir cet honneur, le Prophete (saw) a cite des caracteristiques qui sont :
– Celui qui a été poignardé injustement,
– Celui qui meurt à la suite d’une pathologie abdominale,
– Celui qui meurt d’une noyade,
– Celui qui meurt à la suite d’un effondrement de batiment,
– Celui qui a été tué dans le sentier d’Allah ,
En cas du décès du musulman dans l’une de ces circontances, il doit remplir les conditions suivants:
− Être sincère envers Allah sobhana wa taala ,
− Ne pas être en état de désobeisence à Allah, exemple: mourir dans un effondrement de batiment, mais en cambriolent,
− Ne pas être endetté
− Il ne faut pas être dans un esprit de sucide puisque le Prophète (saw) a dit : «celui qui emprunte un chemin non securisé, ou la vie et la mort sont evident»,
− Qu’Allah nous donne la bonne comprehsion. (MOUSLIM)
LE PENSEUR
Salam à tous,
Avant tout propos, permettez-moi de citer un hadith du Prophète qui fait comprendre que quiconque meurt dans le sentier d’Allah (swt) est martyr, de même que le musulman qui meurt sur le chemin, à la recherche de sa subsistance ou de celle de sa famille de façon licite, est un martyr.
Dans le cas d’un clandestin, il est bon à savoir si la clandestinité à un statut islamique ?
De l’époque prophétique, l’on employait le terme immigré ou émigré. Généralement, ces immigrés étaient majoritairement des colporteurs ou des marchants d’esclaves. Ils n’étaient pas considérés comme des clandestins ni comme des hors la loi, au vu de la société et de l’Islam. La seule différence qui existait entre eux et les autochtones, était le droit à la terre et naturellement à l’autorité coutumière.
Cependant, l’Islam étant une religion dynamique en sa législation, il prête une grande attention aux lois qui régissent les différents pays, de même qu’il accorde sa clémence à celui qui est dans la contrainte. Si la clandestinité est motivée par une contrainte, comme nous le voyons dans certains pays en guerre, où les populations sont obligées de fuir leur pays et rentrer coûte que coûte dansun autre pays, souvent dans la clandestinité. Toute personne qui meurt dans une situation pareille est un martyre, si elle est musulmane.
Mais de nos jours, les jeunes ivoiriens qui vont se faire assassiner par les rebelles libyens ou qui meurt dans la mer, ne sont pas des martyrs. Parce que la Côte d’Ivoire n’est plus
un pays en guerre. Ces personnes ne courent aucun danger en vivant Ici chez eux, leur clandestinité n’est pas islamiquement justifiée.