LES MIRACLES DU PROPHETE (Saw)

Mouhammed (Saw) a accompli le plus de miracles

À l’instar des autres prophètes envoyés par Dieu, le prophète Muhammad (PSL) fit plusieurs actes miraculeux dans son existence. Découvrons, à travers cet article, la particularité et la diversité des miracles de Muhammad (SAW), l’être le plus aimé d’Allah Soubhana watalah

LA SCISSION DE La LUNE
C’est un parmi les plus grands miracles du prophète Mohammed, ce miracle a été mentionné par le Coran : ‘’L’Heure approche et la lune s’est fendue. Et s’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : “Une magie persistante”. Coran 54 v1-2. Ce miracle fut aussi repris dans plusieurs traditions authentiques du prophète. Anas (Qu’Allah l’agrée) rapporta que les gens de Makka demandèrent au Messager d’Allah (Saw) de leur montrer un miracle. Alors, il leur montra la fente de la lune. A la vue de ce Miracle, les païens de la Mecque ont crié :”Mohammed Nous a ensorcellés”, Abu Jahl leur dit d’attendre les voyageurs qui viennent à la Mecque s’il nous a ensorcelés il ne peut pas ensorceler tout le monde. Des voyageurs sont venu et ont confirmé le miracle alors les païens disent :”C’est une magie persistante” c’est la que Dieu leur répondit avec ce verset : ‘’L’Heure approche et la Lune s’est fendue. Et s’ils voient un prodige, ils s’en détournent et disent : “Une magie persistante”.
LES MIRACLES DU PROPHÈTE RELATIFS A L’AUGMENTATION DE LA NOURRITURE
Il y a beaucoup d’exemples de ce genre de miracle. Ils ont tous été transmis par de divers parfois autant d’en tant que seize canaux. La plupart d’entre eux ont eu lieu en présence de grandes assemblées et ont été relatés par beaucoup de personnes de la vérité et de la bonne réputation.
D’après Anas Ibn Mâlik, Abou Talha dit à ‘Umm Sulaym : “Je viens d’entendre l’Envoyé d’Allah (Saw) parler d’une voix affaiblie, je vois qu’il souffre de la faim. As-tu quelque chose (à manger) par-devers toi ?”. – “Oui”, répondit-elle. Et alors elle fit sortir quelques pains d’orge ; les enveloppa dans l’un de ses voiles, puis, plaça le tout sous ma tunique et le fixa à mon bras à l’aide du reste de sa voile. Elle m’envoya ensuite vers l’Envoyé d’Allah. Je partis avec ces pains et trouvai l’Envoyé d’Allah dans la mosquée, entouré des fidèles. Comme je restai debout devant l’assistance, l’Envoyé d’Allah me demanda si c’était bien Abou Talha qui m’envoyaient. – “Oui”, repris-je. – “Pour un repas ?” ajouta-t-il. – “Oui”, repris-je. Alors, s’adressant à ceux qui étaient avec lui, l’Envoyé d’Allah dit : “Partons”. Il se mit aussitôt en marche et je le précédai. Arrivé chez Abou Talha , je lui fis part de ce qui arrivait. – “Ô ‘Umm Sulaym, dit Abou Talha, voici l’Envoyé d’Allah qui arrive avec du monde et nous n’avons pas de quoi les nourrir”. – “Allah et Son Envoyé savent mieux que personne (ce qui doit arriver)”, me répondit-elle. Abou Talha se porta à la rencontre de l’Envoyé d’Allah. Puis l’Envoyé d’Allah, accompagné de son amphitryon, arriva et dit : “Allons, ‘Umm Sulaym, apporte-nous ce que tu as”. Elle servit ces mêmes pains (qu’elle lui avait déjà destinés) et l’Envoyé d’Allah donna ordre de les émietter. Puis ‘Umm Sulaym pressa une outre de graisse et assaisonna les miettes. Après avoir prononcé sur ce plat les paroles qu’Allah voulut lui faire dire, l’Envoyé d’Allah ajouta : “Fais entrer dix de mes compagnons”. L’invitation fut faite ; ces dix personnes mangèrent de façon à être repues et sortirent ensuite. – “Fais-en entrer dix autres”, reprit-il. L’invitation fut faite ; et ces dix autres mangèrent, se rassasièrent et sortirent. – “Fais-en entrer encore dix”, ajouta-t-il. L’invitation fut faite ; ils mangèrent, se rassasièrent et sortirent. Enfin, tout le monde mangea et se rassasia. Il y avait soixante-dix personnes – ou suivant une variante – quatre-vingts.
130 personnes Pour Le foie d’une brebis
D’après ‘Abdourrahmân Ibn ‘Abî Bakr, nous étions cent trente personnes avec le Prophète (Saw), il nous dit : “Y a-t-il quelqu’un d’entre vous qui a de la nourriture ?”. Or il se trouva qu’un homme en avait un sâ’ (mesure de 8 poignées de grandeur moyenne) ou presque une quantité équivalente de farine qu’on fit pétrir. A ce moment, arriva un polythéiste, de haute stature et aux cheveux ébouriffés; il conduisait un troupeau de moutons. – “A vendre ou à faire cadeau – ou suivant une variante à faire donation ?”, lui demanda le Prophète (Saw). – “Non, à vendre”, répliqua l’homme. Le Prophète acheta de lui une brebis qu’on prépara; puis l’Envoyé d’Allah (Saw) ordonna d’en faire rôtir le foie. Le rapporteur poursuivit : “J’en jure par Allah, il n’y eut pas un seul de ces cent trente hommes à qui l’Envoyé d’Allah (Saw) n’offrit un morceau de ce foie rôti. On servit un morceau à chacun de ceux qui étaient présents et on mit en réserve la part des absents. On fit remplir deux grands plats, nous en mangeâmes jusqu’à la satiété et il resta encore une part dans les deux plats, que je chargeai sur le chameau. Tel était le récit (ou quelque chose d’approchant)”.
LES MIRACLES DU PROPHÈTE RELATIFS A L’EAU
Il y a beaucoup d’exemples des miracles du prophète au sujet de l’eau. Ils ont été rapportés par de nombreux compagnons et transmis par de divers canaux fiables.
L’eau jaillit entre les doigts du prophète calmant la soif de 1400 hommes :
Jâbir ibn Abdillah (qu’Allah les agrées) rapporta : J’étais avec le prophète (Saw) au moment de la prière du Asr. Nous n’avions pas d’eau avec nous qu’un peu dans une tasse qui fut apporté au prophète (Saw). Il mit sa main dans la tasse, écarta ses doigts et dit : ‘’Avancez ! Dépêchez-vous ceux qui veulent faire les ablutions. C’est la bénédiction d’Allah’’. Je vis l’eau jaillir entre ses doigts. Ainsi, les gens firent leurs ablutions et burent à leur soif, et j’essayai de boire plus (au-delà de ma soif et de ma capacité), car je sus que c’était une bénédiction. Le sous-narrateur dit : Je demandai à Jâbir : ‘’Combien de personnes étiez vous?’’ Il répondit: ‘’Nous étions mille quatre cents hommes’’.
L’eau jaillit entre les doigts du prophète pour que 90 hommes fassent leurs ablutions:
Anas Ibn Mâlik a dit : “Un jour, le Prophète (Saw) ordonna de l’eau (pour faire les ablutions). On lui apporta alors un large vase (contenant un peu d’eau). Nous fîmes tous nos ablutions et nous étions de soixante à quatre-vingt-dix hommes. Je vis l’eau jaillir d’entre les doigts du Prophète “.
LES MIRACLES DU PROPHÈTE AVEC DES PERSONNES MALADES ET BLESSEES
Il y a beaucoup d’exemples au sujet de ce genre de miracles du messager de Dieu, qui sont enregistrés dans les livres authentiques de la tradition.
La guérison de l’œil d’Ali avant la bataille de kaybar
D’après Sahl Ibn Sa’d, le Prophète (Saw) a dit le jour de Khaybar : “Demain je confierai le drapeau à un homme par la main de qui Allah nous donnera la victoire, à un homme qui aime Allah et Son Envoyé et qu’Allah et Son Envoyé aiment”. Tous les fidèles passèrent la nuit, dans l’agitation, pour savoir à qui on donnerait le drapeau. Le lendemain matin, les fidèles se rendirent auprès de l’Envoyé d’Allah (Saw), espérant tous recevoir ce drapeau. – “Où est ‘Alî Ibn ‘Abî Tâlib?”, demanda le Prophète. – “ô Envoyé d’Allah, il a mal aux yeux”, lui répondit-on. – “Qu’on aille le chercher !”, reprit le Prophète. On l’amena et l’Envoyé d’Allah lui cracha dans les yeux et fit une invocation et aussitôt ‘Alî fut guéri au point qu’il semblait n’avoir jamais été malade. Le Prophète lui ayant remis le drapeau, ‘Alî dit : “Ô Envoyé d’Allah, je les combattrai jusqu’à ce qu’ils soient (musulmans) comme nous”. – “Va, lui répondit le Prophète ; sois calme tant que tu ne seras pas arrivé à leur position ; alors invite-les à embrasser l’islam ; dis-leur les devoirs que la religion leur impose vis-à-vis d’Allah. Par Dieu ! Il vaudrait mieux pour toi d’être, grâce à Allah, le guide d’un seul homme dans la bonne voie que de posséder des chameaux rouges”.
La guérison de la jambe de Salama par la salive du prophète
Yazid ibn abi-ubaid rapporte que : ‘’J’ai vu la trace d’une blessure dans la jambe de Salama. J’ai dit à lui, des ” O Abu mouslim! Qu’est cette blessure?” Il a dit, “c’est un coup qui m’a été infligé le jour de Khaibar et les gens avaient dit, ‘Salama a été blessé.’ Alors je suis venu au prophète et il a soufflé sa salive dedans (la blessure) trois fois, et depuis lors je n’ai eu aucune douleur jusqu’à cette heure.”
LES ANIMAUX ET LES BÊTES ATTESTENT DE LA VÉRACITÉ DU PROPHÈTE
Un loup qui parle !
Pendant qu’un berger était entre ses moutons, un loup attaqua soudainement un mouton et le prit avec lui avant de fuir. Le berger chassa le loup et reprit mouton. Alors, le loup s’assit sur sa queue et s’adressa au berger : ‘’Aies crainte d’Allah, tu as pris la provision qu’Allah m’a donnée’’. Le berger dit : ‘’Que c’est étonnant ! Un loup qui s’assied sur sa queue et me parle en langage humain !’’. Le loup dit : ‘’Te dirai-je quelque chose de plus étonnant ? Il y a Muhammad (Saw) à Yathrib (Al-Madina) en train d’informer les gens des récits du passé’’. Alors le berger partit à Al-Madina avec son mouton. Quand il y arriva, il attacha son mouton et se rendit au Messager d’Allah et lui raconta toute l’histoire. Le Messager d’Allah ordonna qu’on appelle au rassemblement d’une prière en commun, puis il sortit et demanda à l’homme de raconter aux gens toute l’histoire, ce qui fut fait. Ensuite le Messager d’Allah (Saw) dit : ‘’Il dit la vérité. Par Allah qui détient mon âme entre Ses Mains, le jour de la Résurrection ne sera établi que jusqu’à ce que les bêtes féroces parlent avec les êtres humains, le bâton frappe, les lacets d’une personne lui parlent et sa cuisse l’informe de ce qui s’est passé à sa famille en son absence’’.
La brebis parle au Prophète
Après la conquête de Khaybar, une femme juive a offert au messager de Dieu un mouton rôti. Le messager de Dieu, sur lui soit paix et bénédictions, a mangé un morceau mais, selon le récit d’Abu Dawud, a cessé de manger et a dit : Ce brebis me dit qu’il est empoisonné. Alors il s’est tourné vers la femme et lui a demandé pourquoi elle lui a offert un mouton toxique. Quand la femme a répondu qu’elle a voulu le tuer, le messager a répondu : Dieu ne vous aurait pas laissé m’attaquer et me gêner.