C’est dans le décor imposant de la cathédrale Saint-Paul, l’un des monuments les plus emblématiques de Londres considéré comme le chef-d’œuvre du célèbre architecte anglais, Sir Christophen Wren, qu’un événement d’une portée interreligieuse extraordinaire a eu lieu mardi 7 mai.
Sous la coupole majestueuse de cette enceinte sacrée chrétienne qui, depuis le XVIIème siècle, surplombe le paysage londonien, une rupture de jeûne inédite réunissant d’éminentes personnalités politiques, de hauts dignitaires religieux britanniques, ainsi que des croyants musulmans et non musulmans, a permis à un invité bien aimé d’être accueilli fraternellement : le mois de Ramadan.
A l’origine de cette première, la fondation Naz Legacy, dont la vocation est de dresser des passerelles entre les communautés et de favoriser l’intégration de la jeunesse musulmane au sein du royaume de Sa Gracieuse Majesté, est aujourd’hui couverte d’éloges pour avoir réussi son pari haut la main.
Elle a en effet offert, dans la deuxième plus grande cathédrale du monde, autour d’un iftar interconfessionnel convivial, un espace de communication privilégiant la réflexion, les échanges d’idées et un rapprochement unique entre musulmans, chrétiens et juifs.
Sadiq Khan, le premier maire musulman de Londres qui avait à cœur de rompre le jeûne avec ses administrés londoniens de toutes confessions tout au long du Ramadan, fut comblé au-delà de ses espérances.