Le 22 septembre dernier, Amazon a lancé ses activités en Israël. Amazon, la société américaine de commerce électronique, a émis une offre de services de livraisons gratuites sur toutes les colonies israéliennes de Cisjordanie.
Les consommateurs israéliens ont depuis accès, au plus grand marché électronique mondial. Un mode de consommation qui fait l’objet d’une discrimination certaine, un traitement racialement discriminatoire pour être plus précis.
La politique d’Amazon représente une discrimination claire entre les clients, en raison de leur nationalité
En effet les organisations de défense des droits de l’homme et de gauche ont accusé Amazon de discriminer les habitants des villes et villages palestiniens.
Selon le journal britannique Financial Times, la plus grande société de commerce en ligne au monde ne livre des marchandises gratuitement qu’aux localités juives dans les Territoires occupés, alors que leurs voisins palestiniens doivent payer.
Le service gratuit devait également être fourni aux Palestiniens, s’ils mentionnent qu’ils vivent en Israël
Le journal a souligné lors d’une enquête approfondie en Cisjordanie, que la livraison gratuite est valable pour les commandes dépassant 49 dollars.
Une reconnaissance forcée de l’Etat d’Israël dans les Territoires occupés
Les clients palestiniens qui choisissent la Palestine comme adresse sont soumis à des frais d’expédition supérieurs à 24 dollars.
Le porte-parole de la société, Nick Caplin, a déclaré que les Palestiniens peuvent également recevoir des colis gratuitement s’ils ne désignent pas la Palestine, mais Israël.
Pour info Amazon n’a pas été mis sur le liste noire par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Liste qui répertorie 112 sociétés ayant des activités dans les colonies israéliennes établies dans les Territoires palestiniens occupés.