Selon un hadith du Prophète Mouhammad (saw) « Aucun mal n’atteint le musulman, que ce soit une douleur chronique, une fatigue, une maladie, une tristesse ou même une mélancolie qui l’abat, sans qu’il ne lui serve d’expiation à ses péchés. » (Mouslim, Birr, 49). De même que l’homme est craintif à l’idée de perdre son bonheur relatif à sa vie empreinte de troubles de toutes sortes, de même il devient angoissé à chaque fois qu’il entend parler de maladie ou d’une quelconque souffrance. Ainsi, ce qui peut paraître comme un malheur qui touche l’homme peut devenir une miséricorde, si l’épreuve est bien perçue. Pour ce faire, il est conseillé de ne pas concevoir les maladies ou toute autre souffrance comme des incidents liés à l’angoisse, mais à chaque fois il est indispensable de développer des attitudes positives et optimistes à leur encontre.
Autrement dit, les gens atteints de maladies ne sont pas considérés selon l’état dans lequel ils se trouvent, dimension elle-même éloignée de tout regard mondain, mais selon la valeur que cet état maladif leur fera bénéficier le Jour de la Résurrection ; c’est le seul chemin qui les protègera des angoisses de la maladie par exemple. Il y a le fait de concevoir, avant tout, que tout ce qui nous arrive provient de la volonté d’Allah, apporte la plus grande source de réconfort qui soit. La vie est de courte durée et avance avec une certaine rapidité.
Par ailleurs les maladies et la souffrance en particulier, n’admettent pas le passage rapide de la vie, la capturant ou la prolongeant. Il nous arrive de rencontrer des individus qui s’adonnent à la course à la richesse et à la distraction. Malades, ces derniers sont obligés de prendre au sérieux leur existence dans toute sa réalité. Cela leur permet de saisir une belle opportunité pour prévaloir leur mérite d’être des serviteurs (d’Allah) dont la moralité, la conscience et l’intimité se sont subitement accrues. Le réconfort dans cette situation résulterait donc de la conception qu’on se fixe par rapport à la situation dans laquelle l’on se trouve. Il est important pour chacun d’exprimer en tous temps et en tous lieux sa reconnaissance quelle que soit la situation que nous vivons. Le numéro 694 de votre hebdomadaire, présente en focus des enseignements relatifs au mois de Chaabane, mois précédent le mois de Ramadan. Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah !