Oum Adardaa : (assughra , la jeune par comparaison avec Oum Adardaa l’ainée), son parcours de vie est édifiant (d en 80 /700). Elle était considérée par certains de ses contemporains comme la plus experte dans les sciences des Hadiths et sa réputation dépassait celle d’éminents savants comme de Hassan al Basri ou d’Ibn Sirine ! Parmi ses étudiants figurait le non moins reconnu et célèbre Abu Bakr Ibn Hazm, juge de Médine qui avait reçu l’ordre sous le calife Omar ibn Abdelaziz de rédiger les compilations officielles de hadith. Elle était aussi connue pour ses connaissances profondes en droit, ses avis juridiques (Fatwas), elle avait l’habitude de débattre de ces questions à l’intérieur de la mosquée de Damas. On rapporte qu’elle a un jour dit : « j’ai adoré Dieu par tous les moyens mais je n’ai jamais trouvé meilleur moyen de l’adorer que celui de débattre du Ilm avec les autres Ulémas ».[7] Il est à rappeler aussi que Oum Adardaa enseignait hadith et Fiqh dans les mosquées aussi bien pour les étudiants hommes que femmes. Preuve de sa grande renommée à l’époque le Calife de Damas, Abdelmalik Ibn Marwane venait très souvent, en personne, assister à ses cours publics. Oum Adardaa :
(assughra , la jeune par comparaison avec Oum Adardaa l’ainée), son parcours de vie est édifiant (d en 80 /700). Elle était considérée par certains de ses contemporains comme la plus experte dans les sciences des Hadiths et sa réputation dépassait celle d’éminents savants comme de Hassan al Basri ou d’Ibn Sirine ! Parmi ses étudiants figurait le non moins reconnu et célèbre Abu Bakr Ibn Hazm, juge de Médine qui avait reçu l’ordre sous le calife Omar ibn Abdelaziz de rédiger les compilations officielles de hadith. Elle était aussi connue pour ses connaissances profondes en droit, ses avis juridiques (Fatwas), elle avait l’habitude de débattre de ces questions à l’intérieur de la mosquée de Damas. On rapporte qu’elle a un jour dit : « j’ai adoré Dieu par tous les moyens mais je n’ai jamais trouvé meilleur moyen de l’adorer que celui de débattre du Ilm avec les autres Ulémas ».[7] Il est à rappeler aussi que Oum Adardaa enseignait hadith et Fiqh dans les mosquées aussi bien pour les étudiants hommes que femmes. Preuve de sa grande renommée à l’époque le Calife de Damas, Abdelmalik Ibn Marwane venait très souvent, en personne, assister à ses cours publics. Karima al Marwazya :
Durant le 4ème siècle de l’Hégire de nombreuses femmes enseignantes avaient pour étudiants de distingués savants hommes. Karima al Marwaziya, était l’une d’elles, elle était experte dans la connaissance de Sahih el Boukhari et de nombreux savants hommes à l’instar de l’historien Khatib el Baghdadi assistaient à ses cours donnés à la mosquée de la Mecque. On l’a surnommée « la meilleure des meilleures » en son temps dans la connaissance du Sahih al Boukhari. Fatéma Bint al Husseyn Bint Ali : (d 480), fut l’une des plus grandes savantes de son temps, preuve en est que des Historiens illustres comme Ibn Ishak et Ibn Hicham ont établi leurs argumentaires à partir de ses recherches et de sa transmission, dans leurs célèbres ouvrages sur la vie du prophète S (sira). Nafissa Bint el Hassan : née à la Mecque (145) sa mère est Zayneb bint al Hassan. Elle a grandit à Médine où durant toute sa jeunesse elle a étudié dans la cour des grands Ulémas de l’époque et dans l’enceinte même de la mosquée du prophète (saw).
Elle a étudié les sciences du hadith et le Fiqh, elle a dans ce sens était surnommée « la précieuse du Savoir ». Elle a due s’exiler en Egypte sous les pressions politiques de l’époque et elle a été reçue dans ce pays par un accueil triomphal, preuve que sa réputation l’avait précédé dans cette région. Elle a d’ailleurs été dépassée par le nombre impressionnant de personnes qui assistait tous les jours à ces cours, ce qui pour un moment motiva son désir de retour à Médine et c’est finalement l’intervention du wali de la ville qui, en lui réservant deux jours par semaine pour le public, a finit par la convaincre de rester au Caire. Nafissa est aussi connue pour sa grande relation fraternelle et académique avec l’imam Chafi , fondateur d’une des quatre grandes écoles juridiques islamiques. En effet, entre ces deux savants il y a eu en plus de la fraternité, une grande solidarité et une estime intellectuelle réciproque. L’Imam Chafi rendait souvent visite à Nafissa et durant le mois de Ramadan, dirigeait les prières des Tarawih dans sa mosquée. Chafi a été sans conteste l’un des savants qui a le plus côtoyé et connu Nafissa et qui a beaucoup apprit d’elle et de son savoir religieux, alors que lui même était un grand érudit connu de son époque. Il assistait d’ailleurs souvent à ses cours, où ensemble ils débattaient des questions diverses sur des questions juridiques (fiqh) et les fondements juridiques (oussoul al fiqh)et leur solide fraternité a atteint un tel degré que lorsqu’il était malade, il lui demandait de prier pour lui . Il est à noter que l’Imam ibn Hanbal a aussi étudié chez Nafissa. Cette illustre savant a donc enseigné à deux des plus grands savants musulmans de tous les temps, Chafi et Ibn Hanbal.