Le 19 novembre 2018, la célèbre plate-forme de location Airbnb s’engage à ne plus proposer de logements situés dans les colonies illégales situées en Cisjordanie.
Plus de 200 annonces répertoriées dans cette région sont retirées des listes au grand dam de l’état hébreu qui condamne cette décision « honteuse » de la plateforme.
Une pluie de plaintes pour « discrimination religieuse » provenant de juifs américains et d’israéliens a suivi cette décision. Les actions en justice intentées aux Etats-Unis et en Israël ont finalement eu raison de la détermination de la plateforme de location en ligne qui vient de faire machine arrière.
Le 9 avril dernier, Airbnb a annoncé qu’elle accepterait à nouveau les offres de location des logements situés dans les colonies illégales en Cisjordanie occupée. Airbnb met ainsi fin aux poursuites engagées contre elle.
« Nous comprenons la complexité de ce sujet », a souligné dans un communiqué Airbnb.
La plateforme en ligne souligne dans un communiqué qu’elle ne tirerait toutefois « aucun bénéfice » de ces locations en Cisjordanie occupée et que l’argent serait reversé à des organisations humanitaires à but non lucratif.
« Nous continuerons à accepter des offres de location en Cisjordanie, mais Airbnb ne tirera aucun bénéfice de l’activité dans la région ».
Pourtant, la décision prise par Airbnb de cesser d’inclure sur sa plateforme de location des propriétés situées dans des colonies israéliennes illégales avait été accueillie de manière positive par Human Rights Watch et Kerem Navot. Les deux organisations humanitaires avaient demandé dans un rapport, que les activités de la deuxième plus importante plateforme de location, Booking.com cesse également ces services en Cisjordanie occupée.