Une mafia du foncier et de l’immobilier sévit en Côte d’Ivoire !

 

Alors que les Ivoiriens font exprès de ne pas voir, une mafia du foncier et de l’immobilier sévit en Côte d’ivoire. Aux moyens de méthodes frauduleuses, elle parvient à s’accaparer terrains, des biens immeubles et meubles de plusieurs familles ivoiriennes. Le cas de la famille Ajavon Amand Samuel, loin d’être isolé devrait pouvoir ouvrir un peu les yeux à ceux qui refusent de voir et croire. Cette glorieuse et richissime famille dont le défunt père fut Co-pionnier avec son épouse de l’école privée en Côte d’ivoire a malheureusement été la cible de cette mafia rampante et dangereuse. Sur plusieurs parutions, nous allons vous présenter les méthodes puis le vrai visage de ladite mafia. Un avocat avait même adressé à l’avance un courrier à la Chambre Nationale des Notaires de Côte d’Ivoire. Il a pointé du doigt les complices de cette mafia et interpellé les Notaires contre les ventes illégales des biens immeubles des honnêtes citoyens ivoiriens.

Que s’est-il passé avec la famille Ajavon pour que cette mafia du foncier et de l’immobilier qui sévit depuis des décennies sur le territoire ivoirien s’intéresse tant à ses biens ?

Pour ceux qui ne le savent pas. AJAVON Amand Samuel et DAVI Philomène ont convolé en justes noces le 2 mars 1957, (voir acte de mariage et livret de famille) sous l’égide de la communauté des biens. Heureusement Dieu les a gratifiés de plusieurs enfants et d’un patrimoine familial colossal. Cela, à force de travail et d’ingénieux investissements essentiellement dans les domaines d’établissements privés scolaires, du café/cacao et celui de l’immobilier…

Mais quand AJAVON Amand Samuel vient à rendre l’âme en août 1997, un Acte authentique Notarié dressé le 09 septembre 1998, libellé et enregistré par Maître TANOH Jonas, Notaire à Abidjan n’a jamais été contesté à ce jour. L’objectif est clair : déterminer les vrais ayants droit de feu AJAVON Amand Samuel.

Par ailleurs, la légitimité de la veuve née DAVI Philomène est aussi reconnue par la décision du Jugement n°813/CIV du 9/07/1999. En effet, le Tribunal de Première Instance d’Abidjan a nommé un Notaire pour la liquidation Judiciaire de ta communauté de biens ayant existé entre elle et son défunt mari. Le Jugement a été confirmé par L’Arrêt n°987 du 13/07/2001. C’est ainsi que tous les biens de la Communauté existant dans la ville d’Abidjan et ses environs ont été attribués exclusivement à la Veuve AJAVON Amand Samuel, et tous les biens à l’intérieur du pays sont revenus aux cohéritiers légitimes du défunt. Pour bien faire les choses, le partage a été homologué par le Président du Tribunal d’Abidjan par Ordonnance n°1325/2007 du 16/03/2007. Lui aussi n’a jamais été contesté. En pleine crise ivoirienne de 2010, soit plus d’une douzaine d’années après le décès de feu AJAVON Amand Samuel, cette mafia du foncier et de l’immobilier fabrique de prétendus « héritiers, seuls ayants droit de feu AJAVON Amand Samuel » habilités à récupérer la to­talité du patrimoine de la famille AJAVON. Leur argu­ment fétiche est que père AJAVON et veuve AJAVON n’auraient jamais soi-disant contracté mariage légal… et qu’aucun partage des biens n’aurait été ordonné, etc…! Pour ne pas faire les choses dans la dentelle, ces prétendus héritiers, jamais reconnus par le couple AJAVON, se sont fait délivrer un acte de notoriété frauduleux en pleine crise post-électorale, par un Juge des tutelles, le 25 novembre 2010. Comme il fallait s’y attendre, le faux acte d’hérédité a été pu­rement et simplement annulé par l’Arrêt Civil Contradictoire n°595 du 03/05/2013. Celui-ci précise à cet effet que : « Leur fi­liation n’est pas légalement établie à l’égard de feu AJAVON Amand Samuel, et qu’ils ne peuvent, par conséquent, avoir qualité d’héritiers. »

L’Ordonnance de référé n°1635/2010 du 22/11/2011 a, quant à elle, rétracté l’obtention d’un notaire pour, selon eux, la suc­cession de leur défunt père ; et précise que : « Ces personnes n’apportent pas la preuve de leur qualité d’héritiers de feu AJAVON Amand Samuel. Ils se prénomment : KOFFI, GISELE, PASCALE, HANZEHO, ATHALE, EVELYNE, MARIE-LAURE, YVES, DIEUDONNE, VIRGINIA, EMILIE…

Après que ces faux héritiers aient été à maintes reprises dé­boutés par les Juridictions saisies à Abidjan, Gagnoa…, ces der­niers et cette mafia du foncier et de l’immobilier qui sévit en Côte d’ivoire, ne vont pas baisser pour autant les bras. Ils sortent de leur laboratoire un plan machiavélique, line personne semble les empêcher de réussir le coup. C’est une héritière légitime du couple AJAVON, une femme qui ne se laisse guère marcher dessus. Elle détient par ailleurs, la procuration générale de la veuve AJAVON, sa génitrice. Ainsi, elle devient leur cible privilégiée. L’objectif, est de l’humilier en la faisant écrouer. C’est ainsi qu’ils vont publier un avis de recherche fictif contre elle, la faisant passer pour une faussaire. L’affaire est gérée par un Commandant d’une Brigade de Gendarmerie. Quand la veuve, depuis la France, dénonce cette méthode, elle est hélas aussi ciblée. Sa photo et celle de sa fille sont publiées dans la presse neuf (g) mois durant. De mai 2012 à janvier 2013. Comme dans un film de western, on les affiche comme des faussaires, avec forte récompense à qui les livrerait. Elles portent plainte contre le journal en question et gagnent leur procès. Le journal est condamné à leur payer des dommages-intérêts. Pendant ce temps, l’héritière qui les empêche d’accomplir leur conspiration échappe à plusieurs tentatives de meurtre. L’obligeant à s’exiler dans des pays voisins.

Finalement, en dépit de toutes les décisions de justice en leur défaveur, ces gangsters d’un autre âge parviennent à vendre tous les biens de ta veuve légitime à la mafia étrangère du fon­cier et de l’immobilier qui s’est employée à détruire de façon délictueuse plusieurs des concessions de la veuve. Notamment, les fameuses écoles primaires et secondaires « AJAVON » de la fin du Boulevard du 7 Décembre à Abidjan Koumassi, et plus récemment les biens propres à la Veuve, sis en Zone 2, au 32 et 34 Boulevard de Marseille, derrière le Palais des Sports de Treichville. La semaine prochaine, nous allons vous livrer de lourds secrets sur leurs méthodes mafieuses répétitives et le rôle joué par leurs complices dans le milieu administratif, judiciaire et celui des fortes de l’ordre en Côte d’ivoire.

 

 

PRPOPOS RECUEILLIS PAR Koné Sibinan

ALLOPOLICE N°607, Page 13