La Coordination nationale des enseignants-chercheurs (CNEC) de Côte d’Ivoire, le principal syndicat des universités publiques du pays, a décidé lundi de reconduire sa grève pour une semaine pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, à l’issue d’une Assemblée générale.
« Le mot d’ordre de grève est reconduit pour une semaine », a dit à APA Michaël Bedikou un responsable syndical, après l’Assemblée générale de la CNEC qui s’est tenue à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, épicentre de la grève.
La poursuite du mot d’ordre de grève intervient après une semaine d’arrêt de travail, entamée le 20 mai 2019 pour interpeller les autorités sur le « consensus » obtenu sur les revendications des enseignants, entre autres, les indemnités d’encadrement et le barème des heures complémentaires.
Mi-mars, un « consensus » sur le barème des heures complémentaires et d’encadrement dans les universités publiques ivoiriennes, points de désaccord entre les syndicats grévistes et l’administration, a été trouvé à l’issue d’un atelier ayant regroupé les différentes parties.
Les parties ont convenu des obligations de service des enseignants-chercheurs. Au sujet des heures complémentaires, le professeur titulaire devrait avoir 150 heures/an, le maître de conférence 150 heures/an, le maître assistant 240 heures/an et l’Assistant 240 heures/an.
Les cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université publique du pays qui comprend 52 000 étudiants, sont perturbés depuis une semaine. La CNEC entend reconduire son mot d’ordre de grève si elle n’est « pas approchée pour échanger » sur les revendications.
AP/ls/APA