Restitution des synthèses des séminaires éclatés / Le vice-président Georges Ezaley, délégué PDCI Grand-Bassam1
La délégation PDCI-Rda de Grand-Bassam 1 et 2 (Bassam et Bonoua) vont recevoir les autres délégués de la zone de l’Est, samedi à Grand-Bassam, dans le cadre la restitution des synthèses des séminaires éclatés. Aussi, ces deux délégations ont-elles tenu une réunion, samedi 24 juillet 2021, à la résidence du délégué Ezaley à Grand-Bassam. A l’issue de la rencontre, Georges Philippe Ezaley, vice-président du PDCI, délégué Grand-Bassam 1, a bien voulu faire des précisions.
Vous recevez samedi la zone Est dans le cadre de la restitution des travaux des séminaires éclatés. Quel est le sentiment qui vous anime ?
Ce n’est pas toujours qu’on a l’avantage de recevoir un séminaire aussi important que cette cérémonie de restitution. A la fois par le contenu de la cérémonie, parce qu’il s’agit des synthèses des séminaires éclatés, les réflexions profondes des militants à la base, mais également la qualité du personnel politique qui va faire ce déplacement Et donc le contenu comme la qualité des personnes que nous allons recevoir. C’est un sentiment de fierté que nous avons de recevoir tous nos frères et sœurs de la zone de l’Est. Donc, Bonoua et Bassam, c’est-à-dire le département qui a travaillé en symbiose, est content. Bassam a toujours été un point essentiel dans le cheminement du PDCI. La référence, c’est la marche des femmes. Donc, c’est un sentiment de fierté mais en même temps, une grande responsabilité. Ça veut dire que nous avons le devoir de réussir l’accueil et les conditions de travail que nous réservons à nos amis délégués. Il ne faut pas non plus oublier que nous recevons une délégation de secrétaires exécutifs qui sont mis en mission pour cette occasion. Donc, on est content, on est heureux, mais en même temps, on mesure la responsabilité que nous avons de faire en sorte de réussir ce grand rendez-vous du PDCI qui est en fait la porte ouverte sur le PDCI de demain. Puisque c’est le PDCI cap sur 2046, mais avant d’arriver à 2046, le premier test important, c’est la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025. Donc, Bassam et la délégation de Bonoua dirigée par le maire Jean Paul Améthier, doivent jouer effectivement un rôle important dans cette démarche, dans cette projection du PDCI-Rda.
Vous recevez combien de délégués au total ?
Quarante, une quarantaine de délégués. A Bassam, il y a un délégué, à Bonoua, il y a un à Aboisso, ils sont quatre ou cinq, à Adiaké, il y en a deux, à Tiapoum, il y a un délégué. Vous voyez déjà que pour une région, on peut compter près d’une dizaine de délégués. On a plusieurs régions comme ça dans la zone Est.
En ce qui concerne Bassam et Bonoua, quels sont les militants qui peuvent participer à cette rencontre ?
C’est une rencontre réservée aux délégués. Ils ont un porte- parole par département qui va remettre officiellement la synthèse par département. Mais comme c’est Bonoua et Bassam qui reçoivent, nous devons accueillir ceux qui arrivent, le minimum de militants qui doivent être présents, ce sont les secrétaires généraux de section. Il peut aussi avoir les présidents de jeunes, les présidentes des femmes. En ce qui concerne Bassam qui reçoit, au-delà des secrétaires de section, c’est d’abord les présidents de comité de base et les militants. C’est par cascades. Mais la participation effective aux discussions, ce sont les délégués. Mais pour l’accueil, Il faut qu’on fasse une mobilisation de nos premiers responsables, secrétaires généraux de section, présidents de comités de base, Ufpdci, Jpdci.
Les synthèses de Bonoua et des Bassam ont été saluées par les militants. Pensez-vous que ces deux travaux vont effectivement contribuer pour la victoire du PDCI-Rda en 2025 ?
Je n’en doute pas. En ce qui concerne Bassam, on a fait travailler les militants, section par section. On a 21 sections et chaque section a travaillé sur les 120 questions. Parfois même, c’est en moyenne 10 réponses par question. Donc, c’est plus de 1000 réponses qui ont été données au niveau de Bassam. A Bonoua, Ils ont travaillé par commissions. Là également, c’est un travail fouillé qui a été fait. Ils ont, eux aussi, répondu à toutes les questions. Quand on fait la synthèse des réponses qui ont été apportées par Bonoua comme par Bassam, on se retrouve à près de 1050 réponses. Donc, c’est un travail Important et c’était ça l’objectif : laisser la base s’exprimer et la base s’est exprimée. On a l’avis des militants de base de Bassam et de Bonoua. C’est la synthèse qui sera faite au niveau national qui permettra de voir quelles sont les réponses qui sont les plus adéquates, adaptées et qui méritent d’être retenues dans la synthèse au niveau national. Une synthèse finale, qui sera admise pour le colloque qui sera tait en octobre 2021. L’objectif étant de faire du PDCI, un parti qui demeure vivant, fort, un parti de dialogue, de rassemblement, un parti qui tout en se projetant pour ses 100 ans en 2046, marque des étapes importantes dans ce cheminement par rapport à 2025 où il faut reconquérir le pouvoir d’Etat.
Vous rassurez donc les militants que leurs propositions iront là où il faut ?
Oui sinon le parti n’aurait pas organisé des missions pour venir à la base, récupérer des réponses. Ce n’est pas pour aller les mettre dans un tiroir. Comme Je l’ai dit, ce sont des missions officielles de secrétaires exécutifs qui vont faire le tour de toute la Côte d’ivoire le week-end prochain pour récupérer les synthèses dans les départements. C’est un exercice qui sera fait au niveau national parce qu’il y a des équipes qui vont travailler pour en sortir une synthèse nationale. Il y a des réponses très pertinentes qui méritent qu’on les mette en œuvre et puis il y a des réponses qui le sont moins, mais je ne doute pas que l’équipe qui sera chargée de faire cette synthèse nationale prendra en compte certaines de nos réponses. Parce que c’est l’expression de la base, c’est ce qu’on souhait. Et puis, il faudrait que ces synthèses servent à d’autres travaux même au niveau local, on peut s’en servir pour voir comment améliorer la gouvernance locale au niveau des sections, de la délégation et autres. Donc, il y a des choses qui seront nationales et il y a des choses qu’on pourra utiliser au plan local pour faire du PDCI, un parti fort.
Un mot à l’endroit des délégués qui viennent ?
Je voudrais les rassurer. Grand Bassam est une ville qui sait accueillir. On va prendre des dispositions pour qu’ils soient accueillis comme il se doit. Et puis à nos militants de Bonoua et de Bassam qui sont disponibles, même s’ils ne sont pas partie prenante directement dans les discussions, ils vont se mobiliser pour être là pour accueillir dignement nos hôtes.
Interview réalisée par DIARRASOUBA SORY
Le Nouveau Réveil n°5820 du mercredi 28 Juillet 2021, Page 6