J e suis madame (Y.A.G), femme béninoise, j’étais mariée à un monsieur qui partait à l’église. Mais ces parents étaient musulmans. Nous vivions au Bénin. Lui et moi allions tous à l’église catholique. Dans notre vie de couple, nous avons eu cinq enfants. Comme les premiers étaient déjà grands, ils sont venus en Côte d’Ivoire pour ‘‘se chercher’’. Après 30 années de vie commune, j’ai perdu mon mari. Alors, je continuais à aller seule à l’église. Lorsque mes enfants sont allés aux obsèques de leur père, ils m’ont demandé de me convertir à la religion de leurs grands-parents paternels (l’Islam). Eux, ils l’étaient déjà. Je leur ai répondu que je ne pouvais pas car, j’étais déjà une chrétienne qui était baptisée et confirmée à l’église catholique. Ils n’ont rien dit. Etant donné que mon mari ne vivait plus, les enfants ont voulu que je vienne vivre avec eux en Côte d’Ivoire. Chose que j’ai acceptée. En Côte d’Ivoire, c’est dans la commune d’Abobo que nous vivions. Une nuit lors de mon sommeil, j’ai entendu l’Appel à la prière. ‘‘Allaho Akbarrrrrrr’’, Prise de peur, Je me suis réveillé subitement avec de grosses gouttes de sueur qui perlaient sur mon front. Très inquiète pour ce qui m’arrivait, je n’arrivais plus à retrouver le sommeil. Matin, j’ai expliqué le songe à mon fils ainé. Il m’a dit que c’est Dieu lui-même qui m’invite à la religion musulmane. Mais, je n’ai pas accordé du crédit à ce qu’il m’a dit donc, je continuais toujours à pratiquer le christianisme. Une autre nuit, je dormais et j’ai vu une foule immense derrière moi qui scandait ‘‘ Adja densè’’. Lorsque je me suis réveillée, j’ai crié ‘‘ c’est quoi ça. Je ne prie même pas et vous me dites Adja densè ?’’ Vraiment ça devenait trop pour moi. Mais cette fois ci. J’ai gardé le secret. Pour la troisième fois, dans un autre rêve, je me suis vue avec une bouilloire en main en train de faire l’ablution. Alors là, je ne pouvais plus. Je savais que ces songes n’étaient pas fortuits. Lorsque je me suis réveillée le matin, j’ai appelé mon fils et je lui demandé de me convertir à l’Islam. Et depuis ce jour, vraiment, ma vie a changé. Je sens une certaine paix du cœur. Je suis vraiment heureuse. Souvent même, je suis la seule à être à la Mosquée car pour moi, pour pratiquer sa religion, on n’a pas besoin d’avoir une mosquée remplie. Chacun y va pour son propre compte. J’espère que mon histoire soit pour ceux qui négligent encore cette religion, une leçon
Une lectrice