Dans l’histoire et l’évolution de la communauté musulmane de la Côte d’Ivoire la rentrée scolaire 2018 sera marqué d’une pierre blanche. Car les lycées musulmans d’Abobo biabou et de Yamoussoukro vont ouvrir leurs portes aux élèves. Ces deux lycées sont construits sur plusieurs hectares de terrains où toutes les commodités pour recevoir un enseignement conforme aux valeurs de l’Islam et de la République seront réunies : bâtiments de classes équipés avec les dernières technologies, bureau performants pour l’encadrement administratif et pédagogique, cantines et mosquées. Ces installations seront complétées au fur et à mesure avec internat, piscine olympiques, pistes d’athlétisme, salles de gymnase, cafétarias, amphithéâtres, laboratoires de sciences. Tout cela dans un environnement de verdure et de jardins botaniques pour favoriser l’apprentissage et l’adoration divine.
Les deux premiers lycées d’Abidjan et de Yamoussoukro seront complétés incessamment par ceux de Bouaké, Korhogo et Odienné en attendant Bondoukou, Man, San-Pedro et Kong In cha Allah.
Depuis longtemps, la communauté musulmane souhaitait se doter d’infrastructure d’éducation digne de notre communauté et de notre pays. Car nous avons les Hommes et la volonté. Il nous manquait les infrastructures. C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au Cheick Ahima et au COSIM dont les bénédictions, la patience et l’esprit d’équipe ont permis d’ouvrir les portes pour réaliser ces deux premiers projets. Il faut saluer aussi tous ces experts, ingénieurs, techniciens que le Cheick Ahima a pu réunir autour du projet de renaissance de l’éducation musulmane en Côte d’Ivoire.
Comme d’habitude, ils se sont mis au service des imams et de la communauté spontanément et de façon désintéressée.
En attendant la reconnaissance solennelle de la communauté et des imams il faut remercier les autorités politiques et administratives qui ont accompagné et continuent d’accompagner ce gigantesque projet qui sera au service de tous sans distinction aucune. Ceci a permis de respecter les règles de l’art avec l’implication de bureau technique de contrôle et de supervision internationaux comme le BNETT, SOCOTEC.. etc. tout ceci sous la coordination technique d’un haut cadre de la Banque Africaine de Développement (BAD). Rien n’a été laissé au hasard. C’était la volonté et le souhait du Cheick Ahima, guide Suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire. Les musulmans ont prié pour l’avènement de l’école nouvelle musulmane. Elle est là. Il faut maintenant donner la chance à nos enfants de fréquenter ce joyau architectural et éducationnel pour les préparer à la vie d’ici-bas et de l’au-delà.
A la semaine prochaine in cha Allah
LA CHRONIQUE DU VENDREDI
Par Abou Khal Fatim