Les valeurs morales du prophète Mouhammad (saws)

Le prophète Mouhammad (saws) s’est distingué des autres par sa grande moralité à telle enseigne que Dieu le qualifia de si belle manière dans le Saint Coran « Tu es certes doté d’une grande moralité ». Sourate La Plume Verset4. Imam Ousman nous plonge dans cet univers du Prophète dont tout être humain pourrait tirer un enseignement et une sagesse indéniable.  

1-Un Prophète honnête

Voici un événement, parmi d’autres, qui nous montre l’honnêteté de Mouhammad (saw). Le jour de la mort du fils de son fils, une éclipse s’est produite. Ses compagnons faisaient une corrélation entre les deux événements. Au lieu de s’approprier “le miracle”, Mouhammad (saw) leur dit : ” Le soleil et la lune sont désignés de Dieu et Celui-ci ne change Ses signes ni pour la mort ni pour la naissance d’un être! “.

Durant sa jeunesse, nous disent ses biographes, il était connu parmi ses concitoyens sous le nom de ” l’homme de confiance “, ” l’homme fidèle et sûr “. Dans ses occupations quotidiennes, il ne se livre jamais à un mauvais acte ni ne participe à un culte idolâtre. Selon l’aveu de ses adversaires, il n’a jamais proféré un mensonge. Le témoignage le plus typique e le plus solennel à ce sujet fut rendu parle chef du parti adverse, qui n’embrassa l’Islam que deux ans plus tard: Abou Sofiane.  L’empereur romain, Héraclios, en conclut (après un interrogatoire serré d’Abou Sofiane) : ” …s’il ne mentait pas aux hommes, il ne saurait mentir sur le compte de Dieu …” La façon dont il accepta les persécutions dues à ses croyances.  La haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale.

2-Un Prophète fidèle

Commençons par ce témoignage de Thomas Carlyle parlant de la fidélité de Mouhammad : ‘’C’est une grâce illimitée… il n’oublia jamais cette bonne Khadija. Long temps, Aïcha sa jeune femme préférée, une femme qui se distingua de son vivant, parmi les musulmans, grâce à ses différentes qualités; cette jeune et brillante Aïcha un jour le questionna : “A présent, ne suis pas meilleure que Khadija ? Elle était veuve, âgée et n’avait plus très belle allure : tu m’aimes mieux que tu ne l’as jamais aimée ?”… Mouhammad répondit : ” Non par Allah ! Non par Allah ! Elle a cru en moi lorsque personne ne croyait en moi;  De par tout le monde entier, je n’avais qu’une amie et c’était elle’’.

3-Un Prophète courageux

Anasibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: ‘’Le Prophète (saw) était le meilleur des hommes, le plus généreux et le plus courageux. Une nuit, on entendit à Médine un bruit étrange, les habitants sortirent alors dans la direction du bruit. Le Prophète (saw), après les avoir précédés vers le cri au secours, les rencontra en chemin. Il montait à poil un cheval appartenant à ‘Abû Talha et portait un sabre suspendu à son cou; il répétait: “N’ayez pas peur, n’ayez pas peur”. Puis il dit: “Nous avons trouvé ce cheval très rapide – ou encore – certes, ce cheval est très rapide”. Le transmetteur ajoute: “Ce cheval était connu être très lent. Il est certainement miraculeux que ce cheval lent, une fois monté par le Prophète, devint rapide”.

4-Un Prophète patient

D’après Ibn Mas`ûd (qu’Allah soit satisfait de lui), l’Envoyé d’Allah (saw) faisait la prière auprès de la Maison Sacrée, alors que ‘Abû Jahl et ses compagnons étaient assis non loin de lui. Comme on venait d’égorger un chameau la veille, ‘Abû Jahl dit: “Lequel d’entre vous pourra apporter le placenta de la chamelle des Banû tel et le mettra sur le dos de Mouhammad, quand il se prosternera?”. Le plus malheureux d’entre eux se leva et apporta le placenta, puis il attendit que le Prophète (saw)se prosternât et le mit sur son dos entre ses épaules. Ils éclatèrent de rire en se penchant les uns vers les autres. Quant à moi, ajouta le transmetteur, quoique j’aie assisté à cette scène, je n’ai pas pu agir; or si j’avais quelque force, j’aurai ôté ce placenta loin des épaules du Prophète (saw).Celui-ci demeura alors prosterné.

5-Un Prophète clément

D’après Anas ibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui), l’Envoyé d’Allah (saw) dit à l’occasion de la naissance de son enfant: “Cette nuit-ci a connu la naissance de mon fils; je lui ai donné comme prénom celui de mon ancêtre Abraham (Ibrahim)”. Le Prophète confia plus tard son fils à ‘Umm Sayf, nourrice et épouse d’un forgeron, ‘Abû Sayf. Il alla un jour le visiter et je l’accompagnai, dit ‘Anas. Nous entrâmes chez ‘Abû Sayf et le trouvâmes en train de souffler dans son instrument alors que la pièce était empestée de fumée. Je me précipitai vers l’homme, surpassant ainsi l’Envoyé d’Allah (Saw). – “O ‘Abû Sayf, lui dis-je, arrête! L’Envoyé d’Allah (saw) est venu!”. ‘Abû Sayf cessa aussitôt de souffler.

Le Prophète (saw) demanda de voir l’enfant;  il le prit, l’embrassa et lui chuchota quelques mots qu’Allah Seul sait. Et j’ai vu Ibrahim au moment où il rendait le dernier soupir entre les mains de son père, le Prophète (saw). Les yeux de celui-ci se mirent à répandre des larmes et il dit: “L’œil verse des larmes et le cœur est chagriné; mais nous ne disons que ce qui plaît à notre Seigneur (point de contestation devant la volonté divine). O Ibrahim, par Dieu, nous sommes affligés d’être séparés de toi!”.

6-Un Prophète pudique

Abû Sa`îd Al-Khudrî (qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte: “Le Prophète (saw) était plus pudique qu’une (jeune) vierge dans son boudoir. Si quelque chose lui déplaisait, on saurait le lire sur son visage”.

7- Un Prophète noble

Magnanimité noble de l’Envoyé d’Allah (saw). Anas ibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: ‘’J’ai servi le Prophète (saw) pendant dix ans, jamais il ne m’a dit “fi!” ni “pourquoi as-tu fait telle chose?” ni “si seulement tu as fait telle chose!”.

8-Un Prophète modéré

A’icha, la femme du Prophète (qu’Allah soitsatisfait d’elle) a dit: “Jamais on ne donna à choisir à l’Envoyé d’Allah (saw) entre deux choses, sans qu’il choisit la plus facile, pourvu que ce ne fût pas un péché. Si c’était un péché, il était le plus ardent des hommes à s’en éloigner.

9- Un Prophète désintéressé

Jamais l’Envoyé d’Allah (saw) ne se vengea d’une injure personnelle, à moins que ce fût une offense à la majesté d’Allah, à Lui la toute puissance et la gloire”.

Imam ousman Keïta

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