Le phénomène n’est pas rare, en 2014 l’Arabie Saoudite était déjà envahie par des millions de criquets, le pays ne s’attendait toutefois pas à une invasion d’une telle ampleur.
Lundi dernier, la Mecque était une nouvelle fois le théâtre d’une « attaque » de cafards et de criquets. Les insectes ont envahi les lieux Saints au grand dam des pèlerins. Pour en venir à bout, plusieurs équipes de travailleurs ont été mobilisées. Fumée, produits anti-cafards, rien n’a été laissé au hasard.
Les autorités saoudiennes ont invoqué les lumières de la Mecque qui auraient attiré les bestioles.
Il y a quelques années dans la région d’Ha’el au nord du royaume saoudien, des nuées d’insectes ont dévoré les champs de culture, obligeant les agriculteurs à y bouter le feu pour faire fuir les criquets.
Il apparaît clairement que les lumières vives de la Mecque ne sont pas la seule explication à ce phénomène.
Les insectes se déplacent en essaims de plusieurs kilomètres carrés, ils peuvent parcourir une centaine de kilomètres par jour et dévorent toute la végétation sur leur passage.
L’année dernière ils ont été signalés en Afrique du Nord. Nombreux et précoces en raison des fortes précipitations, ils menacent les récoltes sans que les autorités locales aient les moyens de les éradiquer.
Ce criquet, nommé pèlerin ou encore du désert, voyage énormément, il touche 60 pays dans le monde. Il demande, pour son développement, une température élevée et une atmosphère très sèche, ce qui expliquerait cette invasion des lieux saints.