Le directeur de cabinet du ministère de l’Économie et des Finances, Bamba Vassogo a procédé au nom du ministre Adama Coulibaly à l’ouverture d’un atelier consacré à « la finance islamique, comme solution alternative pour le financement des agents économiques le 29 juillet à Abidjan.
Cet atelier avait pour objectif de créer les conditions d’une meilleure appropriation de la finance islamique, et d’échanger sur les opportunités de son développement en Côte d’Ivoire. Les experts et acteurs du secteur de la finance ont au cours des travaux présenter le cadre réglementaire et le paysage de la finance islamique comme un atout majeur de l’inclusion financière. Mais également échanger sur les enjeux, les défis, et les opportunités liés au développement de la finance islamique notamment au niveau de la réglementation et de la synergie entre marchés.
Le représentant du ministre Adama Coulibaly a invité les participants à présenter les opportunités d’affaires offertes en Côte d’Ivoire aux investisseurs du monde de la Finance Islamique. Outre les aspects sus-indiqué, il s’est agit lors des échanges d’examiner le potentiel du développement appelés encore « Sukuk » ; et formuler des recommandations en vue d’un plan d’actions du développement de la finance islamique en Côte d’Ivoire.
’’L’utilité de la finance islamique dans l’économie mondiale et ivoirienne n’est pas à démontrer d’autant plus qu’elle attire constamment déjà de nombreux clients.’’ a expliqué le collaborateur d’Adama Coulibaly. Avant d’ajouter que la Côte d’Ivoire a tout à gagner en intégrant la finance islamique, car elle peut apporter des ressources fraîches à l’économie nationale. ’’La promotion de la finance islamique permettra, également, d’augmenter le taux de bancarisation en répondant à une frange de la population ivoirienne en attente de ce type de produit financier conforme à la «charia »’’ a-t-il poursuivi.
C’est pourquoi il a réitéré les assurances, quant à l’engagement du Gouvernement à maintenir la collaboration dans la recherche de solutions, mutuellement bénéfiques, à nos problèmes.
Bien avant, le représentant de Fanny Siaka, Secrétaire Exécutif du PDESFI, a indiqué que ces textes réglementaires sur la finance islamique n’ont pas encore été suffisamment vulgarisés auprès des des agents économiques d’où l’importance de cet atelier « quoique les Établissements de Crédit traitant de la finance islamique ont été mises en place depuis 2009 » précise-t-il.
Cet atelier a réuni une centaine d’agents économiques venus de différentes institutions financières.
Cyprien K.
Source: https://news.abidjan.net/h/695636.html